Tourisme et hôtellerie veulent limiter l'influence croissante des géants du Net

Voyage rime de plus en plus souvent avec Internet. Pour les acteurs du tourisme, difficile de résister à la montée en puissance d'acteurs numériques qui capturent une bonne partie des marges.
Les actions menées ces toutes dernières années par les organisations professionnelles de l'hôtellerie françaises à l'encontre des grandes centrales de réservation électronique, Booking, Expedia et HRS, mais aussi le site d'évaluations et d'opinions Tripadvisor en disent long sur la pression qu'exercent sur le secteur ces nouveaux acteurs tout puissants.
Le « racket » dénoncé par les hôteliers pour cause de niveaux de commissions conséquents - on parle souvent de 20 à 30 % - résulte directement du pouvoir d'attraction qu'exercent auprès des consommateurs ces géants dont l'influence dépasse simplement l'hôtellerie pour toucher plus largement tout le monde du voyage.
A titre d'exemple, la dernière livraison du baromètre annuel réalisé par le cabinet Raffour Interactif pour l'agence de voyages Opodo indiquait ainsi que la part des Français partis en vacances ayant réservé sur Internet s'élevait à 44 % en 2012, soit une progression de vingt-trois points par rapport à 2006...
Autre illustration de ces temps numériques nouveaux, les responsables des grands groupes hôteliers soulignent la nécessité de partenariats équilibrés avec ces acteurs mondiaux, devenus incontournables. Pour sa part, l'ancien PDG d'Accor, Denis Hennequin, ne cachait pas que l'enjeu essentiel des hôteliers était de savoir « qui contrôle le client ».
Pour en savoir plus | lesechos.fr
Les actions menées ces toutes dernières années par les organisations professionnelles de l'hôtellerie françaises à l'encontre des grandes centrales de réservation électronique, Booking, Expedia et HRS, mais aussi le site d'évaluations et d'opinions Tripadvisor en disent long sur la pression qu'exercent sur le secteur ces nouveaux acteurs tout puissants.
Le « racket » dénoncé par les hôteliers pour cause de niveaux de commissions conséquents - on parle souvent de 20 à 30 % - résulte directement du pouvoir d'attraction qu'exercent auprès des consommateurs ces géants dont l'influence dépasse simplement l'hôtellerie pour toucher plus largement tout le monde du voyage.
A titre d'exemple, la dernière livraison du baromètre annuel réalisé par le cabinet Raffour Interactif pour l'agence de voyages Opodo indiquait ainsi que la part des Français partis en vacances ayant réservé sur Internet s'élevait à 44 % en 2012, soit une progression de vingt-trois points par rapport à 2006...
Autre illustration de ces temps numériques nouveaux, les responsables des grands groupes hôteliers soulignent la nécessité de partenariats équilibrés avec ces acteurs mondiaux, devenus incontournables. Pour sa part, l'ancien PDG d'Accor, Denis Hennequin, ne cachait pas que l'enjeu essentiel des hôteliers était de savoir « qui contrôle le client ».
Pour en savoir plus | lesechos.fr