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Comment réussir votre prise de poste quand elle a mal commencé

Une chose est sûre, un salarié occupera différentes fonctions au sein de différentes entreprises tout au long de sa carrière. La question de la prise de poste et de la manière d’aborder chaque changement est donc essentielle.
Que ce soit dans le cadre d’une mobilité interne, d’une réorganisation ou d’un changement de structure, la réussite d’une prise de poste ne peut se faire que si l’entreprise et le salarié se placent dans une logique de responsabilisation et de confiance mutuelle.

Accepter un nouveau poste, c’est entrer pleinement dans un projet d’entreprise et sceller, au-delà des simples formalités administratives, un engagement avec son employeur. Le salarié, quel que soit son rôle et son évolution, doit donc plus que jamais comprendre, accepter et participer au développement de l’entreprise. On parle très souvent d’entreprise libérée ; elle n’est pas une entreprise sans ordre, sans direction, mais un espace de responsabilisation. A ce titre, les politiques de recrutements de sociétés telles que Google sont très instructives. Des processus relativement longs et structurés assurent une compréhension mutuelle des attentes de chaque partie prenante et des défis à venir. Car du côté du salarié, on retrouve la même logique. Réussir une prise de poste, c’est, avant toute chose, avoir pris le temps de la réflexion : ce poste est-il fait pour moi ? Me permettra-t-il de m’épanouir ? Comment celui-ci me positionne-t-il quant au projet de l’entreprise ?

Alors, à la question « Comment réussir une prise de poste ? », l’entreprise, par son devoir de structuration et de transparence, doit jouer un rôle décisif en donnant au collaborateur une vision juste, claire, sans concession de sa place et de son futur dans l’entreprise (lire aussi la chronique « Six conseils pour une prise de poste réussie »).
Réussir une prise de poste, c’est aussi prévenir et résoudre en amont les points pouvant mener à des difficultés. Les fameux 100 jours qui suivent la prise de poste constituent ainsi un moment clé. Afin d’en assurer le succès, de nombreuses entreprises demandent à leurs nouveaux arrivants de rédiger un rapport d’étonnement. Il s’agit pour le salarié de retranscrire par écrit, dans les 30 jours suivant son arrivée, sa vision de l’entreprise, de son poste, de l’organisation à laquelle il s’intègre et de faire part en toute transparence des points qui lui semblent obscurs ou sujet à clarification. Là où un collaborateur pouvait être jugé sur un an, voire plus, on attend aujourd’hui des résultats concrets et factuels dès le premier mois. Il est donc capital d’agir – et de réagir – vite.

Que faire quand cette prise de poste ne se passe pas bien ? Il faut réagir au plus tôt en envisageant, par exemple, un programme en trois temps.

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