Hôtellerie-restauration : le secteur s'ouvre à de nouveaux profils

Du talent manager au barman mixologiste, en
passant par le spécialiste en stratégie numérique, ces métiers ont le
vent en poupe dans le secteur. Même constat pour les polyvalents, à
l'aise aussi bien en hébergement qu'en restauration.
Entre l'évolution des comportements et la révolution technologique, le secteur de l'hôtellerie-restauration doit s'adapter. D'une année sur l'autre, disent certains. Jour après jour, confient d'autres. Car, désormais, tout va très vite. Un logiciel de réservation en remplace un autre en quelques mois. Il faut se plier à de nouvelles normes d'hygiène et de sécurité. Quant au Web, il dicte à la fois les stratégies commerciales et de communication. Dans un tel contexte, de nouveaux profils, voire de nouveaux métiers apparaissent dans les hôtels et les restaurants, pour répondre aux enjeux économiques des établissements, mais aussi aux attentes d'une clientèle de plus en plus exigeante.
Ainsi, après la vogue des yield managers et autres community managers, place à la vague des spécialistes en stratégie numérique et image de marque. "Ils ont le vent en poupe, reconnaît Valérie Bisch, fondatrice du cabinet de recrutement Tovalea. À terme, ils risquent de remplacer les actuels directeurs de vente, mais aussi les directeurs de communication au sein des grandes structures." Car, aujourd'hui, tout se passe sur internet, des réservations jusqu'à la e-réputation.
"Ils sont l'avenir"
"Dans la restauration, de nouveaux profils émergent également autour de la passion pour les produits", observe Antoine Ménard, à la tête d'APM consulting. On pense, par exemple, aux nombreux diplômés des écoles de commerce qui ouvrent restaurants ou épiceries fines, orientés vers les produits locaux, le développement durable, le bio, le vegan, le sans gluten… et recrutent des cuisiniers qui adoptent ces façons de "sourcer et transformer", résume Antoine Ménard.
Mais Valérie Bisch constate également une hausse des recrutements de barmen mixologistes. "On recherche de plus en plus de barmen capables d'organiser des animations, voire des événements dans un bar. Ces profils ont souvent une expérience à l'international et vont jouer un rôle d'ambassadeur dans l'établissement où ils sont recrutés", poursuit-elle. Quant aux profils polyvalents, c'est-à-dire les personnes capables d'oeuvrer en hébergement comme en cuisine, "ils sont l'avenir, en particulier dans les petites structures", souligne Valérie Bisch.
"Limiter la fuite des talents"
Côté ressources humaines, là aussi ça bouge. Pour limiter le turn over, on voit émerger des 'talent managers'. C'est le cas notamment au sein des hôtels Raffles et chez Oetker Collection. Leur mission ? Englober le parcours de développement de chaque collaborateur, puis mettre en place des processus destinés à attirer et surtout retenir les profils les plus performants. "C'est une façon de limiter la fuite des talents, à l'heure où les grands groupes hôteliers n'ont plus le monopole des meilleurs candidats, explique Valérie Bisch. Les profils de pépites se laissent de plus en plus séduire par des établissements à taille humaine, où les challenges à relever les motivent davantage."
Pour en savoir plus | lhotellerie-restauration.fr
Entre l'évolution des comportements et la révolution technologique, le secteur de l'hôtellerie-restauration doit s'adapter. D'une année sur l'autre, disent certains. Jour après jour, confient d'autres. Car, désormais, tout va très vite. Un logiciel de réservation en remplace un autre en quelques mois. Il faut se plier à de nouvelles normes d'hygiène et de sécurité. Quant au Web, il dicte à la fois les stratégies commerciales et de communication. Dans un tel contexte, de nouveaux profils, voire de nouveaux métiers apparaissent dans les hôtels et les restaurants, pour répondre aux enjeux économiques des établissements, mais aussi aux attentes d'une clientèle de plus en plus exigeante.
Ainsi, après la vogue des yield managers et autres community managers, place à la vague des spécialistes en stratégie numérique et image de marque. "Ils ont le vent en poupe, reconnaît Valérie Bisch, fondatrice du cabinet de recrutement Tovalea. À terme, ils risquent de remplacer les actuels directeurs de vente, mais aussi les directeurs de communication au sein des grandes structures." Car, aujourd'hui, tout se passe sur internet, des réservations jusqu'à la e-réputation.
"Ils sont l'avenir"
"Dans la restauration, de nouveaux profils émergent également autour de la passion pour les produits", observe Antoine Ménard, à la tête d'APM consulting. On pense, par exemple, aux nombreux diplômés des écoles de commerce qui ouvrent restaurants ou épiceries fines, orientés vers les produits locaux, le développement durable, le bio, le vegan, le sans gluten… et recrutent des cuisiniers qui adoptent ces façons de "sourcer et transformer", résume Antoine Ménard.
Mais Valérie Bisch constate également une hausse des recrutements de barmen mixologistes. "On recherche de plus en plus de barmen capables d'organiser des animations, voire des événements dans un bar. Ces profils ont souvent une expérience à l'international et vont jouer un rôle d'ambassadeur dans l'établissement où ils sont recrutés", poursuit-elle. Quant aux profils polyvalents, c'est-à-dire les personnes capables d'oeuvrer en hébergement comme en cuisine, "ils sont l'avenir, en particulier dans les petites structures", souligne Valérie Bisch.
"Limiter la fuite des talents"
Côté ressources humaines, là aussi ça bouge. Pour limiter le turn over, on voit émerger des 'talent managers'. C'est le cas notamment au sein des hôtels Raffles et chez Oetker Collection. Leur mission ? Englober le parcours de développement de chaque collaborateur, puis mettre en place des processus destinés à attirer et surtout retenir les profils les plus performants. "C'est une façon de limiter la fuite des talents, à l'heure où les grands groupes hôteliers n'ont plus le monopole des meilleurs candidats, explique Valérie Bisch. Les profils de pépites se laissent de plus en plus séduire par des établissements à taille humaine, où les challenges à relever les motivent davantage."
Pour en savoir plus | lhotellerie-restauration.fr