Ce n’est pas un débat! Juste une question à laquelle chacun peut répondre de manière très personnelle. Les grandes villes attirent les voyageurs de partout. Forcément, bon nombre de travailleurs de l’industrie touristique s’y trouvent. N’empêche, la question se pose : la vie urbaine convient-elle vraiment à tous?

Les avantages d’exercer son métier dans une grande ville sont nombreux. Comblés par leur travail, bien des professionnels du tourisme ne peuvent s’imaginer vivre ou travailler ailleurs! D’ailleurs, ils apprécient le choix de restaurants (bien qu’ils fréquentent les mêmes), ils affectionnent les lieux de divertissements (mais préfèrent les séries Netflix) et se délectent occasionnellement de virées de magasinage (surtout en ligne). Tu te reconnais un peu? Beaucoup? Voici 6 indices qui démontrent que tu serais mûr.e pour changer d’air.

1. Les bouchons de circulation matin et soir, les bus bondés ou les pannes de métro t’exaspèrent.

Ton temps libre est plus précieux que jamais. Une heure de moins dans le trafic, c’est une heure de plus disponible pour une activité agréable! Tu t’imagines trop bien accéder à ton lieu de travail en dix minutes, ou vivre à proximité d’une station de ski, d’un parc national ou des baleines.

2. Tu te réfugies dans ta région préférée dès que tu le peux.

Le Bas du fleuve, Charlevoix, les Cantons-de-l’Est, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, la Gaspésie... Peu importe le coin de pays, c’est une vraie histoire d’amour! Là-bas, tu te sens investi d’une énergie nouvelle. Tu rayonnes. Et tu envies secrètement tes collègues qui œuvrent auprès de cette clientèle sympathique pleine d’endorphines.

3. Tu n’hésites pas à faire 1 heure de voiture pour profiter de la nature.

Le confinement t’a permis de (re) découvrir les activités de plein air. Tu en ferais tous les jours si tu vivais dans un environnement propice à ta nouvelle passion. Tu rêves des bienfaits du yoga sur paddle board après le boulot, d’une petite heure de pêche après le souper ou d’une belle balade improvisée en forêt, en vain. Ça attendra ton prochain long week-end.

4. Tu soupires à l’idée d’une maison, d’un grand jardin, d’un spa ou d’un poulailler

dans ta cour.

L’accès à la propriété en a pris un coup ces derniers temps. Le coût de la vie et du logement étant plus avantageux dans les petites municipalités, le pouvoir d’achat devient intéressant. L’éloignement rapproche de certains rêves sans se priver nécessairement des services de la ville.

5. L’anonymat de la ville pèse de plus en plus lourd.

Tu croises trop d’inconnus aux pas pressés. Dans une petite localité, c’est plus facile de se créer un réseau d’amis et d’entraide, tout le monde se connaît! Bonjour le boulanger du coin, les clients réguliers, les gentils voisins, et même la famille des amis!

6. Tu serais fier de participer à un projet plus grand que le tien.

Travailler en région, c’est aussi une manière de participer au tourisme durable. Vivre en région, c’est l’animer. Ça crée du mouvement. Ça amène des talents de toutes sortes et incite les visiteurs à explorer plus loin que les grands pôles. Ça bonifie l’expérience globale : ils découvrent la richesse du terroir québécois, contribuant ainsi à faire rayonner notre culture, nos saveurs et notre joie de vivre aux quatre coins du monde.

Bref, l’espace, le grand air, la cordialité — voire la familiarité — des gens qui te font sentir un des leurs en un rien de temps, la paix qui règne, ça fait un bien énorme qui donne envie de rester là et de se tricoter une vie confortable.

Si l’envie de changer d’air devient irrésistible, il y a forcément un endroit pour toi dans ta région de prédilection, avec en prime, la proximité de la nature. Sans aucun doute, des employeurs formidables t’attendent avec ta passion et ton expérience. Même en hiver. Même avec ta petite famille.