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Tout se joue dans la poignée de main


« Myriam, ta main est molle. Sais-tu quel message tu envoies ? (Yeux interrogateurs en guise de réponse.) Je n’ai pas de colonne vertébrale. Tu as du caractère, il faut que ça paraisse. On va pratiquer. » Et c’est ce soir-là que j’ai appris à donner une poignée de main.

Ce moment, même s’il remonte à mon entrée au cégep de Jonquière en Art et technologie des médias il y a exactement 20 ans, je m’en souviens parfaitement. À mon tour de vous partager les conseils qu’on m’a donnés à l’époque.

Les erreurs à éviter

La poignée de main reflète souvent votre personnalité. Ici, le mot souvent est important.
Pourquoi ? Parce que certains gestes peuvent donner une fausse image de vous.
En tant qu’entrepreneure, j’en serre, des mains : quand je rencontre un client, quand j’accueille les participants à une formation, quand je réseaute… Et je vous assure que les poignées de main ne sont pas toutes agréables.

1.    L’écrabouilleur

On a tous déjà rencontré un écrabouilleur. Vous savez, celui qui serre si fort notre main qu’on a la désagréable impression qu’il va nous casser un doigt. L’écrabouilleur veut soit nous intimider, soit nous montrer qu’il a du pouvoir.

Je m’en rappelle d’un en particulier. J’étais dans une activité de réseautage. Je rencontre monsieur X qui me broie littéralement la main. Je lui demande ce qu’il fait dans la vie. Directeur des ventes chez un concessionnaire automobile. Moi : conseillère en communication organisationnelle. Il enchaîne : « C’est ben beau, la communication, là, mais moi, je ne sais plus quoi faire pour mater mes employés. » OK. Il a confirmé en moins d’une minute ce que sa poignée de main laissait présager.

2.    La guenille

Serrer une main molle, c’est déplaisant. Vous ne voulez certainement pas qu’on pense que vous êtes nonchalant et sans énergie. Alors, un peu de fermeté dans cette main.

3.    La main moite (ou la truite)


Lorsqu’on appréhende une rencontre, une entrevue d’embauche par exemple, il se peut que nos mains nous trahissent. Si vous vous retrouvez dans une telle situation, essuyez-les subtilement avant de serrer la main à votre interlocuteur.

4.    L’enrhumé

La politesse a ses limites. Au lieu de contaminer votre vis-à- vis, expliquez votre retenue avec une touche d’humour : « D’habitude, je suis généreux. Mais aujourd’hui, si vous me le permettez, je vais garder mes microbes pour moi. » Il vous en remerciera.

La poignée de main parfaite

Une bonne poignée de main doit être franche. La paume de votre main doit toucher celle de votre interlocuteur. Pas question de s’effleurer le bout des doigts : vous n’êtes pas une fragile grand-maman de 95 ans !

On regarde l’autre droit dans les yeux. Un regard fuyant pourrait laisser sous-entendre que vous avez quelque chose à cacher. Votre poignée de main devrait durer 2-3 secondes.

Qui doit tendre la main en premier ? Aucune importance, alors n’hésitez pas à prendre les devants.

Vous avez des doutes sur votre poignée de main ? Faites le test avec des proches et demandez-leur leur opinion.

Myriam Bérubé

Notre blogueuse Hotelleriejobs, Myriam Bérubé, conseillère en communication et rédactrice, collabore avec les chefs d'entreprise afin d'améliorer la circulation de l'information à l'intérieur de leur organisation. Reconnaissance au travail, courriel efficace, réunion mobilisatrice… voilà ses principaux champs d’intérêt. Dans ses temps libres, elle jardine, lit des romans policiers, découvre de nouvelles recettes à tester et, par-dessus tout, passe du temps de qualité avec sa petite tornade de 6 ans.