Les propriétaires de «foodtrucks» déplorent l’inaction de la Ville
      Après deux mois de confinement, plusieurs Montréalais ont hâte de 
manger un bon repas en dehors de leur foyer. Cependant, les « foodtrucks
 » n'ont pas pu commencer leur saison, même si leurs activités sont 
presque identiques à celles des restaurants qui préparent des plats pour
 emporter, ce qui est autorisé.  
   
«C’est super décevant», affirme Gaëlle Cerf, vice-présidente de l'Association des restaurateurs de rue du Québec.
«On a déjà fait nos preuves en matière de distanciation physique en
 envoyant des camions dans les CHSLD », soutient celle qui s'explique 
mal l'inaction de l'administration Plante.    
«On essaie d’avoir une conversation avec la Ville et ça ne répond 
pas. On communique avec le bureau de développement économique et on 
reçoit tout juste des accusés de réception trois semaines plus tard», 
ajoute-t-elle.    
Prête à sortir les camions   
Annie Clavette est copropriétaire de quatre camions de cuisine de rue à Montréal, dont celui du restaurant Le Gras Dur. En ce moment, son entreprise survit justement en livrant des repas dans les stationnements des CHSLD et sur des bases militaires.
Avec son équipe, Mme Clavette a développé une tout autre méthode de
 travail pour limiter les risques de propagation. Désinfectant, masques,
 visières: tout y est! Il lui tarde de recommencer à servir le grand 
public.  
   
«Le camion de cuisine de rue peut faire partir de la solution. On 
ne demande pas de se regrouper au Stade olympique avec 2000 personnes. 
Il n’y en aura pas d’événements comme ça, on le sait», dit-elle.     
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