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Comment régler un conflit au travail

Vous n’avez pas vidé la poubelle quand c’était votre tour, vous avez parlé en mal d’un collègue, vous vous êtes disputé avec votre partenaire de close ? Peu importe la fâcheuse situation dans laquelle vous vous êtes mis, il faut régler ce conflit au plus vite avant que l’ambiance de travail en écope. Et même si vous n’êtes pas responsable à 100% du conflit, démontrez votre calme et votre maturité et admettant vos torts en premier.
 
Pourquoi s’excuse-t-on ?
 
À la base, l’excuse et un concept extrêmement fort qui est connu dans chaque culture et est respecté depuis que le monde est monde. C’est un peu comme lever le drapeau blanc sur un champ de bataille. Les excuses ne règlent pas nécessairement automatiquement un conflit, mais augmentent grandement les chances de pardons ou de réconciliation. Si vous vous excusez, même si vous n’êtes pas responsable du conflit, les chances que votre ennemie du moment se sente mal et baisse les armes sont extrêmement favorables. Les excuses sont un excellent moyen de faire passer la pilule et sont aussi une forme de contrat invisible qui stipule que vous vous engagez à ne pas refaire les mêmes erreurs.
 
Comment s’excuse-t-on ?
 
La première étape est d’admettre nos erreurs. Dans le cas où nos erreurs sont moins graves que les erreurs de nos collègues, on invente de fausses erreurs, comme « Je n’aurais pas dû réagir aussi fortement. » ou « Je comprends pourquoi tu as fait ça, j’aurais surement réagi comme ça aussi… ». Pour vous aider à piler sur votre orgueil, rappelez-vous qu’une erreur n’est pas une faute. À moins que vous soyez une personne profondément malveillante, vous ne voulez pas causer du tort à vos collègues et ceux-ci devraient comprendre que tout le monde peut faire des erreurs, même si certains en font plus souvent que d’autres. Rappelez-vous aussi qu’il y a des limites à s’excuser. Concentrez vos efforts à vous améliorer et non à trouver des excuses. Ceux qui ne sont pas capables d’accepter vos torts, après les premières excuses ou les deuxièmes excuses, sont des gens fermés d’esprits et immatures. Laissez les faires, ils vont ruminer dans leur coin et vos autres collègues finiront par voir que vous êtes une bonne personne après tout.
 
La deuxième étape est d’expliquer pourquoi vous êtes en tort. Soyez le premier à aborder le sujet. Soyez honnête et parlez avec votre coeur. Vous pouvez même tricher un peu en mettant un peu d’émotion à votre discours pour que votre interlocuteur sente que vous êtes vraiment désolé. Oui, parfois il faut tricher un peu, surtout si le conflit est dû à une petite erreur, comme un oubli de faire la vaisselle. Ne vous justifiez pas à tout prix pour
diminuer le problème. Montrer que vous avez réfléchi à des solutions pour éviter que ça ne se reproduise.
 
Une fois les excuses faites, les gens dotés d’une morale seront contents que vous ayez abordé le problème. Ils vous donneront surement d’autres conseils, peut-être de façon un peu condescendante, pour vous améliorer la prochaine fois. Même s’il vous reste un peu de rancoeur de votre côté, prenez ce « retour sur les évènements » avec un grain de sel et mettez votre égo dans le tiroir pour éviter de raviver la flamme. Vous pourrez toujours libérer votre mal intérieur en parlant des évènements avec des amis qui ne sont pas vos collègues.
 
Sur ce, adressez le problème en premier, soyez plus fort que ceux qui sont offusqués et ça ne vous apportera que du positif. Votre patron remarquera peut-être même votre excellente façon de vous excuser et vous estimera davantage.

Benjamin Paquet