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· Main d’œuvre

Qu’en est-il du manque de main-d’œuvre en tourisme ?

Photo by Brooke Cagle on Unsplash
Photo by Brooke Cagle on Unsplash

Le manque de main-d’œuvre se fait sentir plus que jamais. Cette situation se complexifie de plus en plus. C’est un casse-tête quotidien pour les directeurs ou les superviseurs dans notre industrie. Chaque jour ou presque, on nous annonce la fermeture d’un de nos restaurants préférés par pénurie d’employés. Il y a matière à réflexion !

 

Mais qu’en est-il vraiment ? Quels sont les chiffres réels de ce manque de travailleurs ? Les voici :

 

Le nombre de postes vacants (toutes industries confondues) au 4e trimestre en 2021 était de 238 140 ce qui signifie un bon de 88 % de plus qu’avant la pandémie. La baisse s’est fait aussi remarquer par le nombre de personnes actives en recherche d’emploi.

 

C’est au Québec (6 %) et en Colombie-Britannique (6,7 %) que le pourcentage de postes vacants est le plus élevé. Et chez nous, c’est la Capitale-Nationale qui se démarque avec 6,5 %, toutes industries confondues.

 

Sans surprise, dans les sondages, l’industrie de l’hébergement et de la restauration est au top du manque de main-d’œuvre avec 11 % des postes vacants. Impossible de ne pas le ressentir autant du côté employeur que du côté consommateur.

 

Il est donc clair qu’il y a une grande difficulté à trouver la perle rare ce qui devient inquiétant.

 

Plusieurs établissements en restauration doivent constamment revoir leur façon de faire pour ne pas nuire à leur entreprise. Comme mentionné plus haut, certains restaurateurs mettent la clé dans la porte tandis que d’autre doivent réduire leur horaire d’ouverture pour donner une pause bien méritée aux employés présents et dévoués. Présentement, il est aussi exigeant de trouver des cuisiniers, des serveurs ainsi que des sommeliers. Tous les postes en place sont malheureusement touchés par ce manque.

 

La pandémie n’ayant pas aidé (les 55 ans et plus ont accéléré leur départ vu la situation), certes, mais dans le cas qui nous préoccupe, c’est le vieillissement de la population qui serait en cause dans le manque de main-d’œuvre que l’on vit en ce moment selon plusieurs économistes. Les baby-boomers quittent le marché du travail et laissent plusieurs postes dans remplacement.

 

Selon Statistiques Canada, cette pénurie est quasi sans précédent, et ce dans presque tous les secteurs d’activités, mais surtout dans notre industrie qui comprend l’hébergement, la restauration, les hôtels et les bars.

 

Pour contrer l’insuffisance d’effectifs, plusieurs établissements ont dû rendre leur fonctionnement plus automatisé. Que ce soit par la modernisation de leurs exploitations, par de nouvelles bornes de commandes automatiques et par des robots de services.

 

Cette crise forcera l’industrie à se réorganiser et à se transformer en implantant de nouvelles technologies ainsi que de nouvelles méthodes d’embauches. Il n’y aura probablement pas de changements sans évolution des manières de procéder. L’avenir nous dira ce que cette pénurie nous apportera de positif, mais en attendant, serrons-nous les coudes pour la prospérité de notre belle industrie du tourisme.

 

De votre côté, de quelle manière se fait sentir ce manque de travailleurs ?

Alexandra Loiselle-Goulet

Auteure, rédactrice et fondatrice d'un blogue sur la santé mentale,  Alexandra a comme passion principale : l'écriture! Elle adore participer aux festivals, de partager un bon repas dans les restos et surtout de faire des week-ends en famille partout au Québec. Créative, elle déborde d'idées et adore les partager. Bienvenue dans son univers!