C’est une rentrée réussie pour l’École hôtelière de la Capitale (EHC), qui a observé une quantité d’inscriptions égale aux années précédentes malgré la pandémie, quoique celles-ci soient arrivées beaucoup plus tard cette année. Cela suggère que les nouveaux étudiants ont pris un moment afin de bien réfléchir à leur décision - surtout dans un contexte où l’industrie de l’hôtellerie a pris un coup dur au cours des derniers mois. 

C’est aussi l’occasion pour plusieurs de perfectionner leurs compétences en retournant étudier une matière qu’ils connaissent déjà. L’EHC offre un programme de perfectionnement à 1$/heure, et celui-ci a vu un nombre d’inscriptions si important qu’ils ont dû créer une liste d’attente de plus de cinquante personnes. De nombreux serveurs visent à obtenir leur certification de sommelier - c’est l’occasion parfaite de s’améliorer dans leur domaine et de pousser leur carrière plus loin.

Le seul programme ayant vu une diminution d’inscriptions est « conseil et vente de voyages », ce qui était prévisible en raison de la situation courante. Avec la pandémie, les gens voyage beaucoup moins, ce qui incite plusieurs à reconsidérer leur choix de carrière. 

C’est le bon moment pour étudier dans le domaine de l’hôtellerie. Une formation de 2 ou 3 ans ne pourrait pas tomber mieux, car le marché est en train de se remettre sur pieds, ce qui prendra quelques années. Des mariages vont être reportés, et les événements vont recommencer à apparaître, ce qui aidera l’industrie à revenir en force. 

Étudier dans le domaine permettra aussi aux futurs diplômés de se démarquer de la compétition lorsque les hôtels seront plus achalandés. 

De nombreux employés ont été touchés par la vague de licenciement collectif dans les hôtels du Québec au cours des derniers mois. L’hôtel Clarion a dû licencier 75 employés. L’hôtel Pur Québec a laissé partir 101 employés, et l’hôtel Delta Québec 121. C’est le moment ou jamais d’aller étudier et de se lancer dans ce domaine fascinant qui vaut la peine d’être exploré.