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· Main d’œuvre

Face à la pénurie, privilégier les industries « indispensables et payantes » ?

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Dans sa chronique datée de ce mardi et publiée dans La Presse, le journaliste Francis Vailles estime qu’« au rythme où vont les choses, il faudra probablement choisir : on sauve les restos ou les hôpitaux ? On privilégie les barmans ou les menuisiers ? » Estimant que la pénurie de main-d’oeuvre, en plus de menacer des entreprises, met en péril « la santé de la population, notamment en région », l’auteur se demande s’il faudra « privilégier, d’une façon ou d’une autre, la formation de certains emplois plus stratégiques que d’autres pour notre société ? » Malgré des hausses de salaires, l’automatisation de différents procédés ou encore l’immigration, Francis Vailles note que « certaines organisations ne pourront pas se payer la main-d’oeuvre et fermeront leurs portes ».
 
« Le tourisme est un bon exemple, écrit-il. Les gouvernements subventionnent de très nombreux festivals et événements touristiques. Or, ces événements créent essentiellement des emplois saisonniers et peu payés, notamment dans des secteurs où il y a pénurie, comme la restauration et l’hébergement. Selon les données de Statistique Canada, il manque environ 10 000 serveurs, cuisiniers et barmans au Québec. En finançant grassement beaucoup d’événements touristiques, l’État empire la situation et incite des gens à travailler dans cette industrie plutôt que dans d’autres, plus indispensables et payantes. »
 
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