Découvrez Patrice Plante, mixologue
Depuis 2012, Patrice Plante s’est taillé une place de choix dans l’univers québécois de la mixologie. C’est avec grand plaisir que je vous le présente.
Patrice, explique-nous comment tu es passé du Web à la mixologie. C’est tout un changement de carrière.
En effet. J’ai passé toute ma vingtaine au gouvernement. J’ai commencé comme programmeur avant de devenir webmestre. Le 9 à 5 ne me convenait pas du tout.
Je trippais sur les mots et la cuisine. J’ai donc travaillé comme journaliste gastronomique pour le journal Voir de Québec. Parallèlement à cet emploi, j’ai entrepris des études de cuisine à l’École hôtelière de la Capitale où je me suis découvert une véritable passion. Toutefois, je me suis rapidement rendu compte que couper des légumes 14 heures par jour, ce n’était pas pour moi et que ça détruirait ma santé.
C’est au cours de mes études que j’ai rencontré un mixologue. Dire qu’à ce moment-là, je ne savais pas ce qu’était un mojito et je me contentais de boire une petite bière tranquille chez moi. Et rien à voir avec les bières de microbrasserie !
Est-ce qu’on peut parler d’une révélation ?
Tout à fait. J’ai loadé ma carte de crédit pour voyager quelques mois et me rendre dans les 50 meilleurs bars du monde. J’ai visité le Japon, l’Europe, les États-Unis, Toronto, l’Ouest canadien… Je m’assoyais au bar, sortais mon cahier de notes, posais des questions, observais travailler les barmans… et buvais des cocktails, en commençant toujours par un Dry Martini. C’est comme ça que j’ai appris le métier.
J’ai aussi laissé tomber les romans et les livres de cuisine pour des livres de mixologie et d’histoire du cocktail. Je dois bien en posséder plus d’une centaine à la maison.
Comment as-tu fait ton entrée dans le milieu ?
Je me sentais un peu comme un imposteur. En 2012, le Bistro L’Atelier était sur le point d’ouvrir et cherchait un mixologue. J’ai passé une entrevue pratique que j’ai réussie… puisqu’on m’a engagé. On ne m’a pas posé la question, alors je n’ai jamais menti, mais je n’avais jamais vraiment servi un client de ma vie, et ne connaissais pas non plus les rouages des logiciels et des fermetures de caisse en restauration. Je vous jure que j’ai appris vite à me servir de cette dernière sans que personne s’en aperçoive.
Quand on me demandait un verre de vin, je répondais à coup sûr : « Vous n’êtes sûrement pas venu ici pour boire du vin. Permettez-moi de vous faire découvrir l’univers du cocktail. Si vous ne l’aimez pas, je vous le paie et vous sers votre vin. » Et cela a toujours fonctionné à merveille, à l’exception d’une seule fois.
Par la suite, ton ascension a été fulgurante.
Oui. J’ai commencé à être présent dans différents médias, écrit des livres et fondé la compagnie Monsieur Cocktail. Je suis également copropriétaire du Bistro L’Atelier et du restaurant l’Ophélia.
J’ai présentement une chronique hebdomadaire à Rouge FM le vendredi matin et suis chroniqueur à Salut Bonjour ! Weekend depuis maintenant 5 ans. J’écris aussi dans 5 magazines, dont HOMME et Exquis.
Récemment, j’ai reçu trois excellentes nouvelles provenant de l’industrie. Je suis finaliste dans la catégorie Mixologue de l’année, aux Lauriers de la gastronomie québécoise, dont le gala se tiendra le 16 avril prochain.
De plus, mon livre L’Aventure de la mixologie a été nommé meilleur livre de cocktails au Canada, au Gourmand Awards 2018. Il est aussi finaliste pour le meilleur livre de cocktails au monde. Le gagnant sera dévoilé au gala qui aura lieu en Chine en mai.
Parle-nous un peu de Monsieur Cocktail.
J’avais envie de rendre la mixologie accessible à tous afin de changer la façon dont on boit à la maison. Peu d’ingrédients, peu d’instruments. C’est ce qu’apprennent les participants lors de nos cours ou de nos ateliers à domicile.
Nous offrons aussi un service de bar lors d’événements. Que ce soit un mariage de 40 personnes ou l’ouverture d’un magasin où on sert 3 500 invités, nous éprouvons toujours un plaisir fou à concocter des cocktails à la fois originaux et délicieux.
Présentement, nous sommes cinq membres d’équipe à temps plein. Je peux aussi compter sur 5 chefs liquides pigistes, des Monsieur et Madame Cocktail, pour nous prêter main-forte lors d’événements. J’aime m’entourer de gens charismatiques, passionnés et qui « aiment le monde ». Pour le reste, on les forme à l’interne.
Je vous invite à surveiller notre site Web, car on vous réserve une petite révolution de la mixologie d’ici quelques semaines. Que diriez-vous de créer un cocktail pour 6 personnes en moins de 2 minutes avec seulement une tasse à mesurer et quelques ingrédients liquides, dont de succulents sirops artisanaux 100 % naturels ?
Du tac au tac
Patrice, explique-nous comment tu es passé du Web à la mixologie. C’est tout un changement de carrière.
En effet. J’ai passé toute ma vingtaine au gouvernement. J’ai commencé comme programmeur avant de devenir webmestre. Le 9 à 5 ne me convenait pas du tout.
Je trippais sur les mots et la cuisine. J’ai donc travaillé comme journaliste gastronomique pour le journal Voir de Québec. Parallèlement à cet emploi, j’ai entrepris des études de cuisine à l’École hôtelière de la Capitale où je me suis découvert une véritable passion. Toutefois, je me suis rapidement rendu compte que couper des légumes 14 heures par jour, ce n’était pas pour moi et que ça détruirait ma santé.
C’est au cours de mes études que j’ai rencontré un mixologue. Dire qu’à ce moment-là, je ne savais pas ce qu’était un mojito et je me contentais de boire une petite bière tranquille chez moi. Et rien à voir avec les bières de microbrasserie !
Est-ce qu’on peut parler d’une révélation ?
Tout à fait. J’ai loadé ma carte de crédit pour voyager quelques mois et me rendre dans les 50 meilleurs bars du monde. J’ai visité le Japon, l’Europe, les États-Unis, Toronto, l’Ouest canadien… Je m’assoyais au bar, sortais mon cahier de notes, posais des questions, observais travailler les barmans… et buvais des cocktails, en commençant toujours par un Dry Martini. C’est comme ça que j’ai appris le métier.
J’ai aussi laissé tomber les romans et les livres de cuisine pour des livres de mixologie et d’histoire du cocktail. Je dois bien en posséder plus d’une centaine à la maison.
Comment as-tu fait ton entrée dans le milieu ?
Je me sentais un peu comme un imposteur. En 2012, le Bistro L’Atelier était sur le point d’ouvrir et cherchait un mixologue. J’ai passé une entrevue pratique que j’ai réussie… puisqu’on m’a engagé. On ne m’a pas posé la question, alors je n’ai jamais menti, mais je n’avais jamais vraiment servi un client de ma vie, et ne connaissais pas non plus les rouages des logiciels et des fermetures de caisse en restauration. Je vous jure que j’ai appris vite à me servir de cette dernière sans que personne s’en aperçoive.
Quand on me demandait un verre de vin, je répondais à coup sûr : « Vous n’êtes sûrement pas venu ici pour boire du vin. Permettez-moi de vous faire découvrir l’univers du cocktail. Si vous ne l’aimez pas, je vous le paie et vous sers votre vin. » Et cela a toujours fonctionné à merveille, à l’exception d’une seule fois.
Par la suite, ton ascension a été fulgurante.
Oui. J’ai commencé à être présent dans différents médias, écrit des livres et fondé la compagnie Monsieur Cocktail. Je suis également copropriétaire du Bistro L’Atelier et du restaurant l’Ophélia.
J’ai présentement une chronique hebdomadaire à Rouge FM le vendredi matin et suis chroniqueur à Salut Bonjour ! Weekend depuis maintenant 5 ans. J’écris aussi dans 5 magazines, dont HOMME et Exquis.
Récemment, j’ai reçu trois excellentes nouvelles provenant de l’industrie. Je suis finaliste dans la catégorie Mixologue de l’année, aux Lauriers de la gastronomie québécoise, dont le gala se tiendra le 16 avril prochain.
De plus, mon livre L’Aventure de la mixologie a été nommé meilleur livre de cocktails au Canada, au Gourmand Awards 2018. Il est aussi finaliste pour le meilleur livre de cocktails au monde. Le gagnant sera dévoilé au gala qui aura lieu en Chine en mai.
Parle-nous un peu de Monsieur Cocktail.
J’avais envie de rendre la mixologie accessible à tous afin de changer la façon dont on boit à la maison. Peu d’ingrédients, peu d’instruments. C’est ce qu’apprennent les participants lors de nos cours ou de nos ateliers à domicile.
Nous offrons aussi un service de bar lors d’événements. Que ce soit un mariage de 40 personnes ou l’ouverture d’un magasin où on sert 3 500 invités, nous éprouvons toujours un plaisir fou à concocter des cocktails à la fois originaux et délicieux.
Présentement, nous sommes cinq membres d’équipe à temps plein. Je peux aussi compter sur 5 chefs liquides pigistes, des Monsieur et Madame Cocktail, pour nous prêter main-forte lors d’événements. J’aime m’entourer de gens charismatiques, passionnés et qui « aiment le monde ». Pour le reste, on les forme à l’interne.
Je vous invite à surveiller notre site Web, car on vous réserve une petite révolution de la mixologie d’ici quelques semaines. Que diriez-vous de créer un cocktail pour 6 personnes en moins de 2 minutes avec seulement une tasse à mesurer et quelques ingrédients liquides, dont de succulents sirops artisanaux 100 % naturels ?
Du tac au tac
- Quel cocktail es-tu vraiment tanné qu’on te demande ? Un rhum and Coke, parce qu’il y a tellement d’autres options.
- Quel cocktail préfères-tu boire ? Cela a toujours été et restera toujours la Margarita.
- Quelle est la création dont tu es le plus fier ? Le Desert Eagle, qui contient de la tequila, du cognac, de la coriandre, du concombre et de la lime.
- Qu’est-ce qui t’inspire quand tu crées un nouveau cocktail ? Je me base beaucoup sur les recettes existantes et j’en change les composantes. Je m’inspire aussi des autres cultures et aime les croiser, par exemple en créant un cocktail mi-italien, mi-japonais.