Élyse Lambert remporte le Concours du Meilleur Sommelier du Canada 2015

C’est une Québécoise, Élyse Lambert, qui a remporté, dimanche dernier, la première marche du Concours du Meilleur Sommelier du Canada 2015, organisé par l'Association Canadienne des Sommeliers Professionnels. On n'aurait pas pu demander mieux en cette Journée de la femme!
« Ça a été deux jours de pression assez intense. Je n’ai pas beaucoup dormi. Mais là, disons que j’ai l’impression de flotter sur un nuage » de raconter Mme Lambert qui est rentrée hier de Toronto. « C’était d’autant plus stressant que je savais très bien que j’étais LA personne à battre du concours » d’expliquer la sommelière qui en était à sa troisième compétition nationale, mais qui a également participé à deux épreuves mondiales où elle a remporté le titre de Meilleur Sommelier des Amériques en 2009 et terminé dans le Top 12 au concours du Meilleur Sommelier du Monde en 2010. Elle a également remporté le titre de Meilleur Sommelier du Québec en 2004.
La pression est également venue de l’autre Québécois, Carl Villeneuve-Lepage du restaurant Toqué! à Montréal qui a terminé troisième derrière Steven Robinson de l’Atelier à Ottawa. « En tant que coach de Carl, on veut toujours que l’élève dépasse le maître. Quand j’ai su qu’il faisait partie des trois finalistes, j’ai eu peur que ça arrive trop vite » de poursuivre Élyse à la blague.
La sommelière de la Maison Boulud à Montréal dit avoir trouvé l’épreuve écrite assez facile quoiqu’elle contienne son lot de difficultés, par exemple : quel est le plus grand vignoble familial d’Allemagne? « Je n’ai toujours pas trouvé la réponse », a répondu Élyse, en rigolant tout en me lançant quelques suggestions de réponse sans que je puisse l’aider (!).
En revanche, les épreuves techniques sortaient des sentiers battus. En demi-finale, les participants devaient juger de la qualité de trois mousseux rosés en fonction de la méthode de fabrication, de l’appellation et des cépages. « J’ai trouvé le Champagne par son côté racé, nuancé et brioché. J’ai trouvé le second moins racé, plus ample, plus fruité, mais assez bien fait. J’ai été chanceuse en misant sur une méthode traditionnelle provenant du Canada qui s’est avérée la cuvée Catharine brut de Henry of Pelham, en Ontario. Même chose avec le troisième qui m’a semblé encore plus court, plus acide et assez simple que j’ai pris pour une méthode charmat. J’ai dit Prosecco... Bingo! C’était ça! ».
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