Nouveau défi pour Jérôme Ferrer au Royal Bromont

Jérôme Ferrer est un homme de défis. Se contenter de maintenir le statu quo n'est pas une option pour le Québécois d'adoption. Après les bouquins, une incursion dans le monde vinicole et les plats prêts-à-manger, voilà que le chef de renom veut courtiser les papilles des épicuriens en leur faisant découvrir les saveurs de la région. Celui qui est à la tête du Beaver Hall, du Birks Café et du resto Andiamo, tous trois situés à Montréal, avoue qu'il souhaitait depuis longtemps faire une percée en dehors des grands centres urbains. «Étant moi-même un homme de la terre, je voulais m'en rapprocher encore plus directement. Je ne savais pas vers où, mais j'attendais une opportunité d'affaires. Ça s'est présenté et je suis ravi que ce soit dans les Cantons-de-l'Est, à Bromont, parce que c'est un coin que j'apprécie particulièrement», a-t-il confié.
M. Ferrer mentionne que les pourparlers au sujet d'un partenariat avec le propriétaire du Royal Bromont, Gérald Allaire, un client de longue date de ses restaurants remontent à plusieurs années. «M. Allaire est tenace. L'automne dernier, les planètes étaient alignées et ça s'est enchaîné assez vite», a poursuivi le chef.
Saveur locale
On s'en doute, Jérôme Ferrer n'est pas du genre à faire des compromis lorsque vient le temps de concocter un menu. Le Royal Bromont devra donc s'imprégner de sa philosophie. «Vers la fin mars, moi et mes associés [Ludovic Delonca et Patrice De Felice], nous viendrons installer une équipe sur place. Il ne suffit pas d'avoir ma griffe sur le menu. Je veux que l'endroit reflète mon intégrité comme jouissent tous mes établissements. Je veux aussi faire appel à l'expertise locale au niveau de la brigade de cuisine pour lancer ce nouveau défi», a-t-il indiqué.
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