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La restauration 2.0: la force du départ

Depuis quelques années, la tendance « foodies » s’est accaparée des réseaux sociaux à Montréal, bon nombre d’apôtres et de gourmands se réunissant sur les grands réseaux sociaux pour partager leur amour général de la nourriture, mais également leur amour plus spécifique pour certains commerces de proximité, qu’ils soient des restaurants spécialisés dans le bacon ou des cafés du coin.


Le grand consensus parmi les professionnels de la restauration et les experts web qui sont parfois engagés pour en faire la promotion, c’est que les réseaux sociaux sont particulièrement importants pendant une période cruciale du restaurant en question : avant l’ouverture. Si le service à la clientèle et la qualité de la nourriture se révèlent comme étant les plus grands facteurs de réussite pour les établissements de la métropole, l’enthousiasme quant à une ouverture prochaine est le moment idéal pour repêcher des potentiels clients et leur montrer la passion qui, pour le commun des mortels, peut avoir l’air d’une entreprise comme une autre, mais qui représente un travail colossal pour les restaurateurs.


Pour Vania Larose, une pigiste qui s’est occupée de comptes tels que le Smoking Vallée et le Pacifique, l’engouement précédant l’ouverture d’un restaurant est particulièrement important. « On a réussi à avoir des 1000, 1500 likes pour des restos qui n’étaient pas encore ouverts. Pour y arriver », explique-t-elle, « je mettais les fans à contribution, en leur proposant des quiz, en leur demandant quel devrait être le nom du restaurant, en les consultant pour le logo. Ça créait un sentiment d’appartenance ».

Pour Jasmine McLean, directrice de communications chez MTL Cuisine, il s’agit de trouver sa niche assez rapidement. « Avant même que le restaurant n’ouvre, Brutus avait déjà de la visibilité avec Buzzfeed et Jimmy Fallon, puisque le concept était « all bacon », mais ça n’arrive pas nécessairement avec tout le monde », précise-t-elle. D’autres forces peuvent être mises à l’avant-plan. « Nous gérons le compte de Tapas 24. On en est à notre deuxième mois (ndlr : au moment de l’entrevue) et c’est tout le temps plein. On a un chef étoile Michelin. Les gens veulent essayer un resto d’un chef étoilé. »


Pour en savoir plus | voir.ca