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Toutes les idées sont permises dans le recrutement de la main-d’œuvre

Photo: Christina Morillo from Pexels
Photo: Christina Morillo from Pexels
Source: Le Soleil Numérique, Paul-Robert Raymond
Les employeurs rivalisent d’ingéniosité et d’imagination pour attirer de la main-d’œuvre dans leurs rangs. Cela peut passer par des coups de génie et même par l’humour dans les annonces de postes à pourvoir. Et il ne faut surtout pas croire qu’il s’agit d’un phénomène qui est arrivé avec la pandémie.

La pénurie et la rareté de main-d’œuvre ne datent pas d’hier. Le problème était bel et bien présent avant mars 2020. D’ailleurs, Le Soleil avait publié un article sur le sujet, en juin 2019. Et plus récemment encore, le 30 août 2021, la collègue Mylène Moisan écrivait une chronique dans laquelle elle décrivait la différence entre l’époque où elle avait décroché son premier emploi, adolescente, et aujourd’hui.

Au-delà de la bonification de programmes d’assurances collectives, des régimes de retraite ou les rabais pour le gym — quand ce n’est pas un accès total —, voici quelques initiatives que des entreprises ont mises de l’avant pour attirer et garder ses employés.

L’humour

Certains employeurs ont compris que l’humour ne fait pas de tort. Tant dans la publication des offres d’emploi que dans la présentation des employés dans leur site Web.

Portes et fenêtres Vallée, de Frontenac, l’a bien compris. Chaque employé du fabricant de fenêtres a sa fiche (portesfenetresvallee.ca/a-propos/) qui contient aussi le sobriquet de celui-ci. Ici, l’entreprise mise sur l’esprit familial du milieu de travail.

La Boulangerie St-Donat insiste sur son nouvel horaire de quatre jours par semaine dans ses publications Facebook pour attirer des candidats.

«Voici Coco [un chien]. Coco est contente parce qu’en ce vendredi, sa maîtresse, qui travaille chez Boulangerie St-Donat, est avec elle et relaxe devant un feu de foyer», peut-on lire dans une de ses publications. «Comment? Eh bien! puisque chez nous nos employés travaillent du lundi au jeudi seulement et s’offrent des week-ends de trois jours, Coco passe son vendredi avec sa maîtresse.»

Ou celui-ci. «Voici Pat! Notre contremaître de jour… Pourquoi est-il toujours au lit à 7h20? Parce que c’est vendredi et que chez nous, on ne travaille que du lundi au jeudi! Pas les vendredis!»

Dans la région de Québec, la boulangerie Le Royaume de la tarte a aussi ajouté une touche d’humour dans une récente publication Facebook. «Pour que ma directrice des opérations arrête de rentrer la fin de semaine, Dieu du Ciel!» pouvait-on y lire à la fin de celle-ci qui expliquait que le commerce recherchait un caissier ou une caissière après avoir lancé les cinq questions d’usage — Qui? Quoi? Quand? Comment? Pourquoi? —, écrite avec des émojis.

Incitatifs financiers

Certaines entreprises misent sur l’aspect financier pour attirer et retenir leurs employés. «Je connais un épicier indépendant opérant sous la bannière Intermarché qui accorde 20 % à ses employés sur la facture d’épicerie, faite dans son commerce, évidemment!» a lancé Stéphane Lacasse, directeur aux affaires publiques à l’Association des détaillants en alimentation du Québec, lors d’une entrevue sur un autre sujet.

D’autres entreprises peuvent donner de bons montants. «Nous offrons des bonis de référence d’employés allant jusqu’à 4500 $ [pour nos employés existants qui réfèrent des employés]», a écrit dans un courriel Mélanie Dubé, directrice des ressources humaines chez Produits de Construction Derby. «Il y a évidemment certaines conditions [versé en trois versements sur un an, ne pas avoir d’absences non justifiées, etc.].»

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