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Hôtellerie Champêtre s'offre une nouvelle image

Après 23 ans d'existence, le populaire réseau d'auberges et d'hôtels québécois Hôtellerie Champêtre s'offre non seulement un tout nouveau logo épuré et un nouveau site Web, mais il entame également un solide repositionnement de sa marque.


Les grilles de critères, qui dataient d'au moins 10 ans, ont été revues avec l'intention de rehausser la prestation de service sur le plan de l'accueil, de la gastronomie et de l'hébergement. «Certains établissements perdront le privilège d'être membres du réseau s'ils n'effectuent pas d'importantes mises à niveau», dit Yannick Beaupertuis, directeur général d'Hôtellerie Champêtre. Ce dernier refuse de divulguer le nom des établissements ciblés par l'avertissement. Mais on sait que le couperet est déjà tombé. L'Auberge La Camarine, à Sainte-Anne-de-Beaupré, a été retranchée du réseau. Il en va de même pour l'Auberge Montebello qui ne répondait plus aux attentes d'Hôtellerie Champêtre.


«Nous ne sommes pas le réseau Relais & Châteaux, mais nous nous devons d'offrir un produit authentique et de qualité pour maintenir la notoriété de la marque d'Hôtellerie Champêtre», insiste M. Beaupertuis.


Le réseau compte actuellement 34 établissements, dont la taille varie de 17 à 240 chambres. Hôtellerie Champêtre est particulièrement fière d'avoir recruté en 2012 trois établissements de la Sépaq : l'Auberge de montagne des Chic-Chocs, le Gîte du Mont-Albert et l'Auberge Duchesnay. «Ces acquisitions permettent au réseau d'être présent en sol gaspésien», note M. Beaupertuis. Le gestionnaire estime qu'au moins 15 autres établissements représentent un potentiel pour le réseau. Ces établissements se trouvent entre autres en Outaouais, sur la Côte-Nord et en Abitibi, où le réseau souhaite prendre pied.


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