La crise de la COVID-19 est arrivée sans crier gare. Elle nous est apparue subitement apportant ainsi avec elle son lot de défis, tant pour les employeurs que les employés. Les gestionnaires des entreprises doivent jongler avec des contraintes financières, les forçant ainsi à prendre des mesures drastiques et difficiles pour assurer la survie de l’organisation.

Malheureusement, plusieurs individus se retrouvent actuellement sans emplois. Nous nous retrouvons dans une situation totalement opposée à celle que nous avons vécue, c’est-à-dire, la fameuse pénurie de main-d’œuvre.  Actuellement, le bassin de travailleurs disponibles à beaucoup augmenter. Les employeurs qui auront les ressources pour embaucher du personnel dans les prochaines semaines, voire les prochains mois, pourront se tourner vers les gens bénéficiant de l’assurance-emploi.

Cela veut aussi dire que les professionnels des ressources humaines devront revoir leurs pratiques établies au niveau du recrutement de personnel, si ce n’est pas déjà fait. Les banques de candidatures jadis vides, ou presque, se retrouveront soudainement garnies. Il y aura donc beaucoup de candidature à trier dès la fermeture d’un affichage de poste, à moins d’avoir le temps d’effectuer celui-ci dès la réception des CV. 

À ce propos, les entreprises qui effectuaient le tri des candidatures manuellement, devraient saisir l’occasion à découvrir de nouvelles technologies, notamment les plateformes munies d’algorithmes. Cette technologie permet d’effectuer un triage des candidatures beaucoup plus rapidement. Ainsi, le temps accordé aux processus d’embauche seraient désormais optimisés et plus rapide. 

Nous assisterons fort probablement à une métamorphose des méthodes de recrutement, particulièrement au niveau des entrevues qui pourront se réaliser à l’aide de différents logiciels, tels que Skype, Zoom ou encore Teams. C’est une tendance qui était déjà en émergence avant le début de la crise, alors que celle-ci deviendra sûrement une pratique courante. La réalité de la COVID-19 met également un frein au recrutement international, en raison des mesures que nous connaissons. 

Toutefois, le recrutement virtuel permettrait de faire perdurer le télétravail, si le contexte organisationnel le permet évidemment. Le recrutement virtuel pourra agrandir le nombre de candidats potentiels, et ce, en faisant abstractions de l’emplacement géographique de ceux-ci. Ainsi, une entreprise basée dans la région des Laurentides pourrait embaucher un candidat demeurant dans la région de la Mauricie. Après tout, la pandémie n’apporte pas que des côtés négatifs, heureusement. Chers recruteurs, dites-vous que ça va bien aller!