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Les 7 profils de collègues face au télétravail forcé

Face à la crise sanitaire liée au coronavirus, les entreprises ont dû prendre des mesures inédites. Pour beaucoup, cela signifie quitter le rythme métro-boulot-dodo et apprendre à repenser ses méthodes de travail, ses relations professionnelles et son organisation quotidienne, en télétravail. Une nouvelle vie à laquelle chacun fait face à sa manière. De celui qui ne quitte plus son pyjama à celui qui jongle entre les biberons et les slides, découvrez 7 profils (à peine caricaturés) de télé-travailleurs forcés. Mieux vaut en rire !


Celui qui a abandonné toute décence vestimentaire



Jogging, legging ou pyjama ? C’est sans doute la décision la plus complexe qu’il prendra dans sa journée. Il a pourtant tenté de cacher son jeu. Au premier jour du confinement, il portait une chemise parfaitement repassée lors de la webconférence du matin. Jusqu’à ce qu’un mouvement de webcam hasardeux vous laisse entrevoir l’élastique de ce qui ressemble clairement à un pyjama. Depuis, il fait croire qu’il n’a pas assez de réseau pour afficher sa caméra. Pourtant, lorsque vous l’avez croisé sur Fortnite avant-hier, il ne semblait pas avoir de problème de débit. Mais comme vous y étiez aussi et qu’il était 15H00, vous avez décidé de garder ça pour vous.


Celui qui essaie de travailler normalement, avec ses deux enfants à la maison



Il pensait sincèrement qu’il pourrait avancer sur ses projets comme si rien n’avait changé. C’est le collègue le plus marrant à avoir en visio : « Comme l’expliquait notre interlocuteur allemand, une approche disruptive de résolution du problème nous permettrait de… ENZO REPOSE LE CHAT TOUT DE SUITE OU JE ME FÂCHE TOUT ROUGE… faire notre place sur le marché. » Sa résilience vous impressionne, mais ses traits tendus ne laissent aucun doute : il ne tiendra pas trois semaines de plus.


Celui qui est au fond du gouffre



Il a besoin de brainstorming, de reporting et de machine à cafing. Sans sa dose d’anglicismes et d’afterworks hebdomadaires, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Après deux jours de confinement, il a commencé à brainstormer avec son chat. Il est d’ailleurs en désaccord total sur le top 3 des meilleures marques de croquettes. Un sujet qu’il va pouvoir continuer à explorer puisque la pizzeria de son quartier - qu’il a appelé huit fois la veille, car il avait besoin d’interactions sociales - refuse maintenant de le livrer.


Celui qui est dans le déni


Il s’est installé un bureau sur la table du salon, un “espace détente” entre l’évier et la machine à laver… et a même acheté du mauvais café pour lui rappeler celui de la cafet’. Il est le seul à ne pas avoir compris que le confinement était l’occasion de faire la grasse matinée et se lève donc tous les matins à 7H30. Comme avant. Après avoir pris sa douche, il choisit une cravate assortie à sa chemise et prépare son tupperware pour le midi. Tupperware qu’il mangera froid, devant son ordinateur, avec des couverts en plastique. On ne change pas les bonnes habitudes. Vous le soupçonnez même d’avoir cherché une playlist “bruits d’open-space” sur YouTube pour accompagner ses journées.


Celui qui panique


La semaine dernière, il a sursauté quand vous avez éternué pendant une visio. «DANS TON COUDE, DANS TON COUDE ! », a-t-il crié, provoquant un quasi-arrêt cardiaque de votre collègue Micheline, qui avait réglé le volume de son casque au maximum. Deux shots de gel hydroalcoolique plus tard, il vous a annoncé qu’il ne travaillerait plus que par e-mails interposés. Par la suite, il a appris sur BFM que les claviers et écrans de téléphones étaient de véritables nids à microbes. Il a alors pris la décision d’écrire avec les coudes uniquement. C’esqt mojkns pratiqudfe maiqs ça marcghe.


Pour les autres profils : Welcome to the Jungle