Découvrez Catherine Beaudry, directrice adjointe de la restauration de l’hôtel Sacacomie
Situé à Saint-Alexis-des-Monts, en Mauricie, l’hôtel Sacacomie représente le paradis pour les touristes amants de la nature. Après y avoir travaillé pendant 12 ans à titre de maître d’hôtel, Catherine Beaudry occupe maintenant le poste de directrice adjointe de la restauration depuis 2016. Je vous invite à découvrir son parcours.
Catherine, étiez-vous destinée à travailler dans l’industrie hôtelière ?
Oui et non. Je m’explique. J’ai été serveuse dans des restaurants de 13 à 22 ans, c’est-à-dire jusqu’à la fin de mes études. Alors dans ce sens, oui, j’ai ça dans le sang depuis longtemps. Toutefois, j’ai étudié en soins infirmiers au cégep. J’ai d’ailleurs été infirmière pendant 5 ans au Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM).
Même si j’adorais mon métier, les exigences augmentaient sans cesse et les conditions de travail se dégradaient. J’ai donc décidé de faire le saut en 2004 et d’intégrer l’entreprise familiale. Je connaissais bien la restauration pour y avoir travaillé pendant près de 10 ans.
De plus, lorsque j’étais infirmière, j’avais géré du personnel. Donc, j’arrivais avec un bon bagage d’expérience. Puis au fil des ans, j’ai suivi différentes formations à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, au Conseil québécois des ressources humaines en tourisme et à l’École d’entrepreneurship de Beauce.
Donc, l’hôtel Sacacomie, c’est une histoire de famille ?
En effet. Mon beau-père, le père de mon conjoint, a fondé l’hôtel Sacacomie en 1996. À son décès, en 2005, ma belle-mère, mon conjoint et mon beau-frère ont repris la direction de l’hôtel. Joyce, ma belle-mère, est une artiste talentueuse. C’est elle qui a peint toutes les toiles de l’hôtel.
Vous avez occupé le poste de maître d’hôtel pendant plus d’une décennie. En quoi consiste ce métier ? Je divisais mon temps ainsi : 70 % sur le plancher et 30 % pour la gestion. Ainsi, j’accueillais les clients et les escortais jusqu’à leur table, que ce soit au restaurant, à la terrasse ou au bar. Lors d’événements (mariages, congrès, voyages corporatifs…), je m’assurais que le programme établi était suivi à la lettre.
Je m’occupais aussi de la gestion des ressources humaines, entre autres de l’embauche et de la formation du personnel, de la répartition du travail, des horaires et de l’évaluation du rendement.
Enfin, je collaborais, avec le directeur de la restauration, à l’élaboration des menus et de la carte des vins et cocktails, qui sont renouvelés chaque saison.
Comme l’entreprise croît année après année, on a créé le poste de directrice adjointe. J’occupe aujourd’hui sensiblement les mêmes fonctions et suis appuyée par deux maîtres d’hôtel. Je passe donc un peu moins de temps sur le plancher et un peu plus dans mon bureau, à réaliser des tâches administratives.
Quel est le plus grand défi de votre établissement ?
Comme la majorité des hôteliers : la main-d’œuvre. On le sait : ce n’est pas un domaine facile. En ce moment, il nous manque une dizaine de personnes en salle. Alors, avec la période de pointe qui arrive à grands pas, on anticipe tous les nombreuses heures supplémentaires à venir. D’un côté, on ne veut pas épuiser notre personnel. Et de l’autre, on veut offrir à la clientèle le meilleur service qui soit. De plus, l’hôtel est situé loin de la ville : à une heure respectivement de Trois-Rivières et de Joliette. Difficile d’attirer les étudiants !
Alors que faites-vous pour attirer les travailleurs ?
D’abord, nous offrons d’excellentes conditions de travail, incluant une assurance collective. Mais nous sommes bien conscients que dans le contexte actuel, cela prend plus que cela. Nous donnons une allocation de transport aux employés qui habitent loin de l’hôtel : un bel incitatif. Malgré nos visites dans les écoles hôtelières et touristiques, c’est difficile de trouver des stagiaires du Québec. Alors nous recevons beaucoup de stagiaires français, lorsque nous avons des candidats, ce qui est de plus en plus rare.Nous organisons aussi des ateliers de formation afin d’actualiser les connaissances de tout le monde : cuisine régionale, sommellerie, mixologie…
Enfin, nous pouvons héberger de façon temporaire une dizaine de personnes dans nos 5 lofts adjacents à l’hôtel. Mais par-dessus tout, nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble.
Catherine, étiez-vous destinée à travailler dans l’industrie hôtelière ?
Oui et non. Je m’explique. J’ai été serveuse dans des restaurants de 13 à 22 ans, c’est-à-dire jusqu’à la fin de mes études. Alors dans ce sens, oui, j’ai ça dans le sang depuis longtemps. Toutefois, j’ai étudié en soins infirmiers au cégep. J’ai d’ailleurs été infirmière pendant 5 ans au Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM).
Même si j’adorais mon métier, les exigences augmentaient sans cesse et les conditions de travail se dégradaient. J’ai donc décidé de faire le saut en 2004 et d’intégrer l’entreprise familiale. Je connaissais bien la restauration pour y avoir travaillé pendant près de 10 ans.
De plus, lorsque j’étais infirmière, j’avais géré du personnel. Donc, j’arrivais avec un bon bagage d’expérience. Puis au fil des ans, j’ai suivi différentes formations à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, au Conseil québécois des ressources humaines en tourisme et à l’École d’entrepreneurship de Beauce.
Donc, l’hôtel Sacacomie, c’est une histoire de famille ?
En effet. Mon beau-père, le père de mon conjoint, a fondé l’hôtel Sacacomie en 1996. À son décès, en 2005, ma belle-mère, mon conjoint et mon beau-frère ont repris la direction de l’hôtel. Joyce, ma belle-mère, est une artiste talentueuse. C’est elle qui a peint toutes les toiles de l’hôtel.
Vous avez occupé le poste de maître d’hôtel pendant plus d’une décennie. En quoi consiste ce métier ? Je divisais mon temps ainsi : 70 % sur le plancher et 30 % pour la gestion. Ainsi, j’accueillais les clients et les escortais jusqu’à leur table, que ce soit au restaurant, à la terrasse ou au bar. Lors d’événements (mariages, congrès, voyages corporatifs…), je m’assurais que le programme établi était suivi à la lettre.
Je m’occupais aussi de la gestion des ressources humaines, entre autres de l’embauche et de la formation du personnel, de la répartition du travail, des horaires et de l’évaluation du rendement.
Enfin, je collaborais, avec le directeur de la restauration, à l’élaboration des menus et de la carte des vins et cocktails, qui sont renouvelés chaque saison.
Comme l’entreprise croît année après année, on a créé le poste de directrice adjointe. J’occupe aujourd’hui sensiblement les mêmes fonctions et suis appuyée par deux maîtres d’hôtel. Je passe donc un peu moins de temps sur le plancher et un peu plus dans mon bureau, à réaliser des tâches administratives.
Quel est le plus grand défi de votre établissement ?
Comme la majorité des hôteliers : la main-d’œuvre. On le sait : ce n’est pas un domaine facile. En ce moment, il nous manque une dizaine de personnes en salle. Alors, avec la période de pointe qui arrive à grands pas, on anticipe tous les nombreuses heures supplémentaires à venir. D’un côté, on ne veut pas épuiser notre personnel. Et de l’autre, on veut offrir à la clientèle le meilleur service qui soit. De plus, l’hôtel est situé loin de la ville : à une heure respectivement de Trois-Rivières et de Joliette. Difficile d’attirer les étudiants !
Alors que faites-vous pour attirer les travailleurs ?
D’abord, nous offrons d’excellentes conditions de travail, incluant une assurance collective. Mais nous sommes bien conscients que dans le contexte actuel, cela prend plus que cela. Nous donnons une allocation de transport aux employés qui habitent loin de l’hôtel : un bel incitatif. Malgré nos visites dans les écoles hôtelières et touristiques, c’est difficile de trouver des stagiaires du Québec. Alors nous recevons beaucoup de stagiaires français, lorsque nous avons des candidats, ce qui est de plus en plus rare.Nous organisons aussi des ateliers de formation afin d’actualiser les connaissances de tout le monde : cuisine régionale, sommellerie, mixologie…
Enfin, nous pouvons héberger de façon temporaire une dizaine de personnes dans nos 5 lofts adjacents à l’hôtel. Mais par-dessus tout, nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble.