Gérer des employés étudiants : tout un défi !
Gérer des employés étudiants vous semble un défi ? Voici quelques conseils qui vous aideront à favoriser les relations avec la main-d’œuvre étudiante. De petits gestes qui peuvent faire toute la différence.
L’accueil et l’intégration
Bien souvent, lors de son premier jour de travail, le « p’tit nouveau » arrive alors que tout le monde court à droite et à gauche, et il est laissé à lui-même. Selon Martin Lamothe, d’Hôtelleriejobs : « Il n’y a rien de pire pour l’intégration et la motivation. Prendre le temps de bien accueillir un employé, c’est essentiel. »
- Prévenir le personnel de l’arrivée du nouvel employé.
- Faire le tour de l’entreprise avec le jeune et lui présenter tout le monde, du moins ses principaux collègues.
- Expliquer les valeurs de l’entreprise, de même que les normes, règles et procédures à respecter (code vestimentaire, utilisation des cellulaires, service à la clientèle, ponctualité…). À ce sujet, ne tenez rien pour acquis et ne vous contenez pas de nommer les règles ; précisez également leur raison d’être.
À l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, à Baie-Saint- Paul, l’accueil et l’intégration des nouveaux employés constituent une priorité. Carolanne Bercegeay-Desrochers, agente culture et talents, explique que les nouveaux arrivants sont accueillis en petits groupes de deux ou trois, lorsque cela est possible. Cela est moins intimidant, plus rassurant. Elle précise qu’elle les accueille à leur arrivée et passe 3-4 heures avec eux. « Je commence en leur remettant les documents d’embauche. Ensuite, je passe à la présentation du guide d’orientation. Il s’agit d’une présentation interactive dans laquelle, entre autres, je trace l’histoire de l’établissement, présente les dirigeants du Groupe Germain Hôtels et explique les procédures à l’interne. On termine l’avant-midi en faisant la visite complète de l’hôtel et la présentation des collègues. »
Mme Bercegeay-Desrochers poursuit : « Comme nous sommes situés loin de la ville et que plusieurs de nos employés viennent de loin, je les aide à trouver un nouveau logis. Si on veut garder les membres de notre équipe, ces derniers doivent se sentir bien, chez eux. »
L’horaire
Pour Martin Lamothe, le secret de la gestion de l’horaire réside dans l’organisation et la Flexibilité.
« À l’Hôtel Pur, l’horaire est géré dans la convention collective. L’horaire est établi pour une session au complet, selon les disponibilités que chacun a données. » souligne Mireille Routhier, directrice des ressources humaines.
Même son de cloche à l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, où les étudiants doivent travailler un minimum d’heures par semaine et donner leurs disponibilités pour la session. « Chez nous, souligne Mme Bercegeay-Desrochers, le responsable de chaque département conçoit l’horaire de façon hebdomadaire. Ainsi, on demeure flexible pour apporter des changements, au besoin.
Dans un contexte où la main-d’œuvre est rare, on travaille fort afin de faciliter la conciliation travail-étude. »
Moins de théorie, plus de terrain
Depuis quelque temps, le monde de l’éducation et celui de l’entreprise semblent parler de plus en plus le même langage. C’est le cas de l’École hôtelière Fierbourg, qui a innové avec un concept fort simple. Après avoir reçu une formation théorique intensive durant les 38 premiers jours, les élèves du programme Réception en hôtellerie se retrouvent, pendant 400 heures, à la réception d’un hôtel de la capitale nationale. Seule exception durant ces 15 semaines pratiques : tous les mercredis, les lèves se rendent à l’école pour l’étude de cas spécifiques inspirés de leur expérience.
De plus, depuis la rentrée, la majorité des étudiants de l’École de tourisme, d’hôtellerie et de restauration de Mérici collégial privé bénéficient d’un horaire adapté qui leur assure des vendredis après-midi libres de tout cours. Cette mesure a été prise tant pour aider l’industrie que pour répondre à une demande des étudiants. L’absentéisme était devenu un problème pour les enseignants, puisque les étudiants voulaient quitter plus tôt le vendredi pour aller travailler. Grâce à ce projet-pilote, tout le monde est gagnant
L’accueil et l’intégration
Bien souvent, lors de son premier jour de travail, le « p’tit nouveau » arrive alors que tout le monde court à droite et à gauche, et il est laissé à lui-même. Selon Martin Lamothe, d’Hôtelleriejobs : « Il n’y a rien de pire pour l’intégration et la motivation. Prendre le temps de bien accueillir un employé, c’est essentiel. »
- Prévenir le personnel de l’arrivée du nouvel employé.
- Faire le tour de l’entreprise avec le jeune et lui présenter tout le monde, du moins ses principaux collègues.
- Expliquer les valeurs de l’entreprise, de même que les normes, règles et procédures à respecter (code vestimentaire, utilisation des cellulaires, service à la clientèle, ponctualité…). À ce sujet, ne tenez rien pour acquis et ne vous contenez pas de nommer les règles ; précisez également leur raison d’être.
À l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, à Baie-Saint- Paul, l’accueil et l’intégration des nouveaux employés constituent une priorité. Carolanne Bercegeay-Desrochers, agente culture et talents, explique que les nouveaux arrivants sont accueillis en petits groupes de deux ou trois, lorsque cela est possible. Cela est moins intimidant, plus rassurant. Elle précise qu’elle les accueille à leur arrivée et passe 3-4 heures avec eux. « Je commence en leur remettant les documents d’embauche. Ensuite, je passe à la présentation du guide d’orientation. Il s’agit d’une présentation interactive dans laquelle, entre autres, je trace l’histoire de l’établissement, présente les dirigeants du Groupe Germain Hôtels et explique les procédures à l’interne. On termine l’avant-midi en faisant la visite complète de l’hôtel et la présentation des collègues. »
Mme Bercegeay-Desrochers poursuit : « Comme nous sommes situés loin de la ville et que plusieurs de nos employés viennent de loin, je les aide à trouver un nouveau logis. Si on veut garder les membres de notre équipe, ces derniers doivent se sentir bien, chez eux. »
L’horaire
Pour Martin Lamothe, le secret de la gestion de l’horaire réside dans l’organisation et la Flexibilité.
« À l’Hôtel Pur, l’horaire est géré dans la convention collective. L’horaire est établi pour une session au complet, selon les disponibilités que chacun a données. » souligne Mireille Routhier, directrice des ressources humaines.
Même son de cloche à l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, où les étudiants doivent travailler un minimum d’heures par semaine et donner leurs disponibilités pour la session. « Chez nous, souligne Mme Bercegeay-Desrochers, le responsable de chaque département conçoit l’horaire de façon hebdomadaire. Ainsi, on demeure flexible pour apporter des changements, au besoin.
Dans un contexte où la main-d’œuvre est rare, on travaille fort afin de faciliter la conciliation travail-étude. »
Moins de théorie, plus de terrain
Depuis quelque temps, le monde de l’éducation et celui de l’entreprise semblent parler de plus en plus le même langage. C’est le cas de l’École hôtelière Fierbourg, qui a innové avec un concept fort simple. Après avoir reçu une formation théorique intensive durant les 38 premiers jours, les élèves du programme Réception en hôtellerie se retrouvent, pendant 400 heures, à la réception d’un hôtel de la capitale nationale. Seule exception durant ces 15 semaines pratiques : tous les mercredis, les lèves se rendent à l’école pour l’étude de cas spécifiques inspirés de leur expérience.
De plus, depuis la rentrée, la majorité des étudiants de l’École de tourisme, d’hôtellerie et de restauration de Mérici collégial privé bénéficient d’un horaire adapté qui leur assure des vendredis après-midi libres de tout cours. Cette mesure a été prise tant pour aider l’industrie que pour répondre à une demande des étudiants. L’absentéisme était devenu un problème pour les enseignants, puisque les étudiants voulaient quitter plus tôt le vendredi pour aller travailler. Grâce à ce projet-pilote, tout le monde est gagnant