Actualités et Conseils


Les nouvelles du milieu de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme

· Hôtellerie

Dans les souliers de Christiane Germain



Christiane Germain a l’entrepreneuriat dans le sang… littéralement! Inspirée par ses parents, propriétaires d’une tabagie et de restaurants, elle a fondé une chaîne d’hôtels pancanadienne, alors qu’elle n’avait aucune expérience dans le domaine. Discussion avec la coprésidente de Groupe Germain Hôtels, une leader qui carbure à l’innovation et à l’excellence.


1. Quelle est ta plus grande ambition ?
Réussir en ayant du plaisir. Au début de ma carrière, je devais réussir pour être indépendante et faire ma marque comme entrepreneure. Aujourd’hui, réussir signifie garder le haut du pavé dans le milieu hôtelier où la compétition est forte. J’éprouve une immense satisfaction à trouver des « twists » créatives et audacieuses.

2. Quand ton ambition est au plus bas, quelle chanson te redonne de l’énergie 
The Best par Tina Turner. Le rythme de cette chanson me donne immanquablement envie de bouger. La chanteuse dégage une telle énergie !

3. À quel moment as-tu réalisé qu’un de tes talents pourrait te permettre de te démarquer ?
Très jeune, j’ai eu à diriger des équipes qui comptaient des gens plus vieux que moi. J’ai découvert que j’avais des qualités de leader. Malgré mon peu d’expérience, je réussissais à réunir tout le monde derrière moi.

4. Si tu n’étais pas si modeste, de quel bon coup aimerais-tu te vanter ?
Je suis très fière de participer à la création d’emplois en bâtissant de nouveaux établissements. Quand je constate que nos hôtels permettent à 900 personnes de bien gagner leur vie, de réaliser leurs rêves et de prendre soin de leur famille, ça me touche beaucoup.

5. Isabelle Hudon répète souvent qu’il n’y a pas d’échec, que des demi-succès. Quel est ton plus grand demi-succès ?
Avant de me lancer dans l’hôtellerie, j’ai eu deux restaurants très populaires avec mon frère. Nous en avons acheté un troisième, et ça a été un flop monumental. Pendant des années, nous avons essayé différentes formules pour sauver l’établissement et rien n’a fonctionné. Cette aventure nous sert encore aujourd’hui. Se croire invincible, c’est dangereux. Depuis, nous sommes plus prudents dans nos décisions d’affaires. C’est une chance d’avoir vécu tout ça avant d’avoir 30 ans !

À lire aussi : Dans les souliers d’Annie Desrochers

6. Quelle est ta devise ?
J’étais très jeune quand j’ai commencé dans le milieu des affaires. Je me disais souvent : « Je vais leur montrer que je suis capable ! » Cette phrase de la jeune Christiane qui voulait et devait prouver qu’elle était à la hauteur des défis, je me la répète toujours quand la pression est forte.


En savoir plus  | effet-a.com