Les Cubains découvrent le tourisme sur leur île

Pendant les vacances du mois d’août, les Cubains, qui n'avaient pas le
droit de fréquenter les hôtels, ont fait du tourisme chez eux. Ils se
sont rendus en masse dans les complexes touristiques, comme pour en
profiter avant que l’afflux d’Américains ne fasse monter les prix.
Des touristes qui se détendent sur une plage de rêve : une image presque banale dans la plupart des pays de la Caraïbe. À Varadero, la station balnéaire de Cuba, les canadiens sont des clients assidus, ainsi que les espagnols, les habitants d’Amérique Latine, et demain, les Américains qui sont attendus par milliers à Cuba dans les prochains mois. Mais pendant les vacances d’août, les touristes c’étaient les Cubains eux-mêmes : ils se sont rendus en masse dans les complexes touristiques, comme pour en profiter avant que l’afflux d’Américains ne fasse monter les prix.
Pour en savoir plus | martinique.la1ere.fr
Des touristes qui se détendent sur une plage de rêve : une image presque banale dans la plupart des pays de la Caraïbe. À Varadero, la station balnéaire de Cuba, les canadiens sont des clients assidus, ainsi que les espagnols, les habitants d’Amérique Latine, et demain, les Américains qui sont attendus par milliers à Cuba dans les prochains mois. Mais pendant les vacances d’août, les touristes c’étaient les Cubains eux-mêmes : ils se sont rendus en masse dans les complexes touristiques, comme pour en profiter avant que l’afflux d’Américains ne fasse monter les prix.
Une législation assouplie
Jusqu’en 2009, les Cubains n’avaient pas le droit de fréquenter les hôtels, réservés aux touristes. Depuis que la loi a changé, le groupe Espagnol Melia International, qui gère 27 établissements à Cuba, a enregistré un boum dans la fréquentation des autochtones. Et le plus surprenant pour les dirigeants de ce groupe, c’est que ce ne sont pas seulement les établissements plus abordables qui en profitent, mais aussi les hôtels de catégorie plus élevée. Le coût d’un séjour dans ces établissements reste hors de portée de la majorité des habitants de l'île qui gagnent moins de 25 dollars par mois. Et même si les hôtels de Varadero proposent des tarifs spéciaux aux Cubains pendant la basse saison touristique, beaucoup ont dû économiser pendant plus d’un an pour payer l'hôtel tout compris à 50 $ par nuit, le prix accordé aux résidents.Pour en savoir plus | martinique.la1ere.fr