Les références d’emploi: 3 pièges à éviter

2 définitions pour bien comprendre cet article:
1) Recommandataire: personne qui se retrouve sur votre liste de références.
2) Référence: l’action – par le recommandataire – de fournir des commentaires sur votre performance en emploi.
Trop souvent, j’entends parler de candidats dont le parcours de recrutement s’est arrêté à l’étape des références. Ce qui semblait n’être qu’une formalité devient leur arrêt de mort. Voici 3 pièges à éviter lors de l’étape des références d’emploi.
Piège #1: Assumer que votre recommandataire pourra parler de vous
Au Québec, plusieurs organisations ont comme mot d’ordre de ne pas donner de références d’emploi. Il s’agit en fait d’un mécanisme de défense contre d’éventuelles poursuites. Il existe plusieurs cas de jurisprudence qui démontrent que l’ex-employé détient certains recours judiciaires s’il obtient des références trop subjectives de son ex-employeur. Même si votre recommandataire aurait de bien belles choses à dire à votre sujet, il est probable qu’il ne puisse rien dire en raison d’une politique de son organisation. À vérifier!
Piège #2: Assumer que votre recommandataire voudra parler de vous en bien
Le pire des pièges est de présumer. Ne présumez pas que votre recommandataire sera 100% derrière vous, surtout s’il s’agit d’un ancien superviseur. Ils ont eu, à un moment ou à un autre, à évaluer votre performance et à identifier vos faiblesses. Les recruteurs les plus zélés aborderont ces sujets et les réponses que votre ancien superviseur fourniront pourraient vous surprendre!
Mon conseil: Assurez-vous que vos recommandataires donneront d’excellentes références sur vous. Contactez-les et vérifiez qu’ils sont contents de vous donner une référence et surtout validez qu’ils n’ont absolument rien de négatif à dire sur vous.
Pour en savoir plus | oeildurecruteur.ca