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Concilier travail et études: mode d'emploi

Au moment de se lancer sur le marché du travail, même si ce n'est que pour occuper leurs soirs et leurs fins de semaine, beaucoup de jeunes se font mettre en garde: au-delà de 20 heures/semaine, ils mettent leur performance scolaire en péril. Or, de récentes études viennent nuancer cette idée largement répandue.


En effet, selon les Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec, le nombre d'heures travaillées doit non seulement être raisonnable, mais également être réparti en fonction des périodes de l'année. De plus, des facteurs comme l'âge de l'étudiant, son degré de difficulté à l'école et les contraintes liées au travail (stress, fatigue) ont une influence directe sur les résultats scolaires.


S'il est vrai qu'un étudiant qui travaille plus de 20 heures par semaine récoltera de façon générale de moins bons résultats académiques, réussira moins bien aux épreuves normalisées et sera plus susceptible de décrocher en cours de route, selon le Réseau Réussite Montréal, un étudiant 12h, mais qui présente déjà des difficultés en classes ou dont le patron n'offre aucune souplesse en termes d'horaires, ne s'en tirera pas nécessairement mieux au plan académique.


Par ailleurs, certaines périodes de l'année sont plus critiques que d'autres, alors que coïncident une augmentation des charges scolaires (examens de fin d'année) et un besoin accru des employeurs en main-d'œuvre (temps des Fêtes pour les commerces, début et fin de l'été pour le secteur touristique, etc.). Tenir compte du calendrier scolaire constitue donc une façon simple de ne pas compromettre le temps consacré aux travaux, aux devoirs et à l'étude.


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