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· Main d’œuvre

Une solution pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre en hôtellerie en Mauricie

Photo: Collège Laflèche
Photo: Collège Laflèche
Sebastien Lacroix - Le Nouvelliste

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Un partenariat entre une quinzaine d’hôteliers de la région et le Collège Laflèche a été conclu afin d’offrir un volet d’apprentissage en milieu de travail dès la prochaine session. Une telle formule permettra à la fois à l’étudiant d’être rémunéré durant ses apprentissages et aux hôteliers de contrer la pénurie de main-d’oeuvre qui s’est accentuée au cours des dernières années alors que leur industrie a été mise à mal par la pandémie.

«C’est une formule gagnant-gagnant pour tout le monde», a insisté le coordonnateur du programme Techniques de gestion hôtelière, Éric Dubé, lors d’une présentation devant plusieurs intervenants du milieu de l’hôtellerie qui étaient réunis au restaurant pédagogique L’escarbille du Collège Laflèche, mercredi avant-midi. «Ce sera gagnant pour les étudiants, les professeurs, mais surtout pour la relance de l’industrie qui en a grandement besoin.»

Cette formule sera également gagnante pour le programme, espère-t-on, alors que les institutions collégiales ont eu à composer avec une baisse démographique et une diminution des inscriptions au cours cinq dernières années. «Ce n’était pas le premier choix d’aller dans le domaine de l’hôtellerie, c’était difficile. On se devait de retravailler un programme et de s’ajuster au marché», a-t-il poursuivi en entrevue.

Une réflexion a eu lieu l’automne dernier, dans le cadre de deux focus groups organisés au Collège Laflèche pour prendre le pouls des hôteliers de la région afin de mieux adapter la formation des futurs gestionnaires et superviseurs. «On est parti de leurs besoins pour développer le programme. Au départ, ce n’était pas une formule rémunérée, mais ils ont décidé de le faire deux jours par semaine, en ayant la possibilité d’aller chercher des programmes de subventions fédérales», continue Éric Dubé.

Cette annonce de partenariat tombait d’ailleurs à point au lendemain du dévoilement d’un calendrier de retour à la normalité annoncée pour le 14 mars. «Je pense que les hôteliers ont dû respirer. Ils ne l’ont pas facile. Ils ne peuvent pas louer de salles et ils ne peuvent pas faire de congrès. Comme ils n’ont pas besoin de main-d’oeuvre, les gens ont changé de domaine. Il faut les faire revenir dans l’industrie touristique, c’est important», espère le coordonnateur du programme.

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