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Ottawa élargit sa prestation d’urgence aux propriétaires de PME

Aux prises avec de nombreuses demandes l’exhortant à élargir le plus possible les critères d’admissibilité à l’aide financière, tant pour les sociétés que pour les travailleurs, le gouvernement fédéral permettra aux propriétaires d’entreprises d’avoir accès à la Prestation canadienne d’urgence (PCU), même s’ils se versaient un dividende en guise de salaire.

La précision offerte lundi matin touche potentiellement des dizaines de milliers d’entrepreneurs au Canada. Selon un sondage effectué en février 2018 par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui compte 110 000 membres à travers le pays, 36 % des propriétaires de PME disaient opter pour un mode de rémunération axé sur le versement d’un dividende. Le sondage s’appuyait alors sur 4000 répondants.

« C’est une très bonne nouvelle », a dit Jasmin Guénette, vice-président aux affaires nationales à la FCEI. Les appuis financiers du gouvernement fédéral se sont succédé à un rythme effréné depuis quelques semaines, a-t-il rappelé, et il est « tout à fait normal » dans ces circonstances que des améliorations viennent compléter le portrait dans la foulée des annonces. « La question des dividendes était importante pour nous. »

Environ 60 % des propriétaires de PME choisissent plutôt de se verser un salaire et des primes, précisait par ailleurs le sondage réalisé par la FCEI.

30%
Les entreprises pouvant démontrer au moins cette baisse de revenus, par rapport à la même période l’an dernier, peuvent y avoir recours, l’objectif étant de maintenir le personnel en place dans la mesure du possible.

L’élargissement de la PCU aux propriétaires qui se paient en dividendes survient au moment où les membres de la FCEI se montrent plutôt divisés sur la mesure phare mise sur pied par le gouvernement fédéral à l’intention des entreprises : la subvention salariale de 75 %.

Dans les grandes lignes, Ottawa a établi que les entreprises pouvant démontrer une baisse de revenus de 30 % ou plus par rapport à la même période l’an dernier peuvent y avoir recours, l’objectif étant de maintenir le personnel en place dans la mesure du possible.


Pour lire la suite : Le Devoir