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Google: les secrets de son département des ressources humaines

La cafétéria du campus Google de Venice, janvier 2012. REUTERS/Lucy Nicholson -
La cafétéria du campus Google de Venice, janvier 2012. REUTERS/Lucy Nicholson -
Voici quelques années, le département des ressources humaines de Google a fait une étrange découverte: les femmes quittaient l’entreprise en grand nombre. Comme c’est le cas pour la majorité des entreprises informatiques de la Silicon Valley, Google emploie essentiellement des hommes, et la féminisation de la force de travail est depuis un certain temps une des priorités de l’encadrement.

Le fait que les femmes désertent l’entreprise n’était pas uniquement un problème de parité, mais surtout un souci pour le bénéfice net de l’entreprise. Contrairement à beaucoup de secteurs de l’économie, dans les hautes technologies, le marché du travail est extrêmement tendu, et encore plus sur le segment des employés de qualité. Pour recruter des salariés, Google doit affronter Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, et des hordes de start-ups. Chaque départ déclenche donc un processus de recrutement long et coûteux.


Puis, venait le problème de la qualité de la vie. Google surveille le bien-être de ses employés à un degré qui paraîtra absurde à quiconque travaille autre part qu’à Mountain View. Le taux de départ chez les femmes suggérait donc que quelque chose ne tournait pas rond dans la machine à produire du bonheur de Google. Et si d’aventure on suspecte que la joie n’est plus de mise chez les Googlers, il incombe au service des ressources humaines de comprendre pourquoi et d’indiquer la façon de régler le problème.


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