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Hôtellerie: pas de crise, mais un marché difficile

Le marché de l’hôtellerie au Québec n’est peut-être pas en état de crise, mais il vit certainement des heures difficiles, estime Alain Girard, président de l’Association des hôteliers du Québec (AHQ).

M. Girard réagissait lundi à une étude publiée par la CSN sur les causes des multiples fermetures d’établissement, au cours des derniers mois. S’appuyant sur les taux d’occupation, la centrale concluait que le secteur n’était pas en crise.

Le président de l’AHQ ne conteste pas les données de la CSN, mais il estime que le portrait est incomplet. Le nombre de nuitées est tout aussi important.


«On ne parle que du taux d’occupation, qui est le nombre d’unités disponibles divisé par le nombre d’unités vendues. Mais pour nous, quand un taux d’occupation est stable, avec moins de chambres disponibles, ça veut dire qu’il y a une régression. Et s’il s’est vendu moins de nuitées, il y a une baisse d’achalandage évidente.»

M. Girard a donné l’exemple de la Ville de Québec, où de 2010 à 2013, l’offre de chambres disponibles a chuté de 850 par jour, «alors que le taux d’occupation n’a pas augmenté».

M. Girard a aussi défendu les hôteliers qui se font reprocher de ne pas investir dans leurs établissements. Certains de ces hôteliers décident alors de vendre leurs propriétés, qui changent de vocation.

«Il faut prendre en considération la rentabilité de l’établissement, a expliqué M. Girard. S’il est en déficit année après année, notamment en raison d’une baisse d’achalandage, ou du coût de main-d’œuvre qui est supérieur de 10% à celui du reste du Canada […] C’est un ensemble de facteurs qui font que ces grands propriétaires prennent la décision de vendre.»


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