Un hôtel de 140 chambres se greffera au Centre de foires

Un hôtel de 140 chambres viendra se greffer au Centre de foires de Drummondville dès janvier 2015.
Deux hommes d’affaires, Stéphane
Boivin et Aziz Bocti, associés au sein de leur entreprise Hôtel Unique,
investiront 15 millions de dollars pour faire du Centre de foires de
Drummondville le seul établissement du genre au Québec qui aura un accès
direct à un hôtel. Ni celui de Québec, ni celui de Sherbrooke ne
jouiront d’un tel avantage.
Présentés aujourd’hui lors d’une conférence de presse, à laquelle participaient également le maire Alexandre Cusson, président de la Société de développement économique de Drummondville (SDED), et Martin Dupont, directeur général de la SDED, les deux investisseurs ont expliqué que leur hôtel, leur tout premier, aura neuf étages sur une superficie totale de 86 000 pieds carrés, comptant 140 chambres avec vue panoramique, dont 18 suites destinées principalement à une clientèle d’affaires. L’investissement créera 60 emplois à temps plein.
La bâtisse présentera une architecture moderne et contemporaine.
«Nous allons lui donner une allure urbaine avec un grand hall d’entrée
entièrement vitré de 1500 pieds carrés qui s’ouvrira sur l’animation du
site. On y trouvera une salle à manger et un bar-salon pouvant
accueillir 115 personnes», a déclaré Stéphane Boivin. «Nous avons
choisi d’implanter un hôtel à Drummondville pour plusieurs raisons, mais
principalement parce qu’il se dégage un enthousiasme et un dynamisme
collectifs hors du commun. On sent véritablement que la ville est en
croissance économique et les études de marché que nous avons effectuées
l’ont démontré. Nous sommes convaincus que l’Hôtel Unique permettra au
Centre de foires de jouir d’un avantage compétitif, de par sa proximité,
dans l’organisation de foires et congrès au Québec», s’est-il dit
d’avis.
«La combinaison du Centre de foires et de notre hôtel va créer plus
de clientèles à Drummondville et cela ne nuira pas aux autres hôteliers.
Au contraire, la tarte va s’agrandir», a pour sa part fait valoir Aziz
Bocti, citant l’exemple du Palais des congrès de Montréal «qui, grâce à
son agrandissement, a attiré des clientèles qui, auparavant,
choisissaient Boston ou une autre ville américaine au détriment de
Montréal. N’ayez crainte, on a fait nos devoirs avant d’investir».
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