La vente du Concorde échoue

Il y a un mois, Le Soleil révélait qu'Urgo Hotels demandait un délai pour compléter les vérifications diligentes avant de conclure l'achat du Concorde. Le groupe américain, dont l'offre d'achat avait été acceptée par Loews à la mi-mars, comptait y implanter la bannière Marriott. Serge Primeau, vice-président des opérations au Canada, n'a jamais caché «l'ampleur de la transformation ou du travail qui [devait] être fait pour rendre le projet viable». Son plan d'affaires incluait des rénovations chiffrées à plusieurs millions de dollars.
Employés déçus
Cela faisait plus de 10 mois que le 1225, cours du Général-De Montcalm était sur le marché immobilier. Selon Jacques Fortin, président du syndicat du Concorde, la compagnie Loews s'est finalement résignée, après le présent échec, à ne pas vendre l'immeuble bien connu de la haute ville. «[Jeudi], notre employeur a convoqué une assemblée extraordinaire de tous les travailleurs de l'hôtel, syndiqués et non syndiqués. Il nous a annoncé qu'Urgo s'était retirée pour la vente et qu'il n'y avait pas d'autres acheteurs. Donc Loews revient à ses plans originaux, c'est-à-dire qu'ils vont conserver l'hôtel et y investir de l'argent pour le rénover.»
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