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La vente du Concorde échoue

Le Loews Hôtel Le Concorde.  Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche
Le Loews Hôtel Le Concorde. Photothèque Le Soleil, Patrice Laroche
Après des vérifications diligentes qui se sont échelonnées sur plus de temps que prévu, la vente du Concorde au groupe Urgo Hotels tombe à plat. Pour des raisons qui n'ont pas été divulguées aux employés, l'acheteur a annulé la transaction et la direction du Loews a fait savoir qu'elle demeurera propriétaire du célèbre hôtel de la Grande Allée.

Il y a un mois, Le Soleil révélait qu'Urgo Hotels demandait un délai pour compléter les vérifications diligentes avant de conclure l'achat du Concorde. Le groupe américain, dont l'offre d'achat avait été acceptée par Loews à la mi-mars, comptait y implanter la bannière Marriott. Serge Primeau, vice-président des opérations au Canada, n'a jamais caché «l'ampleur de la transformation ou du travail qui [devait] être fait pour rendre le projet viable». Son plan d'affaires incluait des rénovations chiffrées à plusieurs millions de dollars.


Employés déçus

Cela faisait plus de 10 mois que le 1225, cours du Général-De Montcalm était sur le marché immobilier. Selon Jacques Fortin, président du syndicat du Concorde, la compagnie Loews s'est finalement résignée, après le présent échec, à ne pas vendre l'immeuble bien connu de la haute ville. «[Jeudi], notre employeur a convoqué une assemblée extraordinaire de tous les travailleurs de l'hôtel, syndiqués et non syndiqués. Il nous a annoncé qu'Urgo s'était retirée pour la vente et qu'il n'y avait pas d'autres acheteurs. Donc Loews revient à ses plans originaux, c'est-à-dire qu'ils vont conserver l'hôtel et y investir de l'argent pour le rénover.»



Pour en savoir plus | lapresse.ca