Le Club Méditerranée passe sous pavillon chinois

Le conglomérat chinois Fosun va pouvoir
s'emparer du Club Méditerranée, l'homme d'affaires italien Andrea Bonomi
ayant jeté vendredi l'éponge.
Le 19 décembre, le conglomérat chinois Fosun et ses partenaires sino-brésilo-franco-portugais avaient relevé une nouvelle fois leur offre sur l'entreprise française, proposant 24,60 euros par action, contre 24 euros précédemment offerts par l'équipe Bonomi.
Une offre qui valorise l'entreprise à 939
millions d'euros et qui est inférieure au dernier cours de Club
Méditerranée, qui a clôturé à 25,09 euros vendredi soir. Mais cette
fois, les enchères ne monteront pas plus haut. Car "après avoir analysé
attentivement la situation de l'offre publique visant les titres de la
société Club Méditerranée SA et, en particulier, les niveaux de
valorisation atteints pour la société, le conseil d'administration de
Global Resorts SAS (une société d'Andrea Bonomi, ndlr) a décidé de ne
pas surenchérir et, en conséquence, a l'intention de retirer son offre",
a annoncé le camp Bonomi dans un communiqué. Fosun met fortement
l'accent sur le développement en Chine, "premier marché du tourisme au
monde", et au Brésil avec son partenaire brésilien Nelson Tanure: le
conglomérat Docas Investimentos est censé prendre jusqu'à 20% du capital
de Gaillon II, soit environ 10% du Club Med. De possibles projets sont
évoqués ailleurs, en Colombie notamment, et des discussions ont lieu
avec "d'autres partenaires régionaux, y compris en Europe et en Amérique
du nord", dont certains pourraient éventuellement entrer au capital.
Les Français forment aujourd'hui 36% des clients des 70 villages du
groupe au trident, répartis dans 26 pays (448.000 Français), suivis par
les Chinois (126.000) et les Belges (80.000).
Pour en savoir plus | quotidiendutourisme.com
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