A droite, les lumières de Times Square. A gauche, la verdure de Central Park. Inauguré mardi, le nouvel hôtel Marriott de New York constitue désormais le plus haut établissement hôtelier d’Amérique. Haut de 68 étages, il loge 2 enseignes complémentaires du groupe, ce qui favorise les économies d’échelle (salle de fitness commune, services de maintenance, comptabilité, etc.) : Courtyard, une marque moyen de gamme, propose 378 chambres à la clientèle affaires et tourisme. Residence Inn offre lui 261 suites pour les séjours de moyenne et longue durée.

L’immeuble est le nouveau navire amiral d’une hôtellerie new-yorkaise en plein boom. Les nuits d’hôtel ont bondi de 1 million l’an dernier. La ville a accueilli plus de 54 millions de visiteurs, dont quelque 11 millions en provenance de l’étranger. Le début 2014 promet d’être tout à fait exceptionnel : la ville accueille pour la première fois le Super Bowl, ce match de football américain qui constitue l’événement sportif le plus populaire d’Amérique.

Entre la reprise économique aux Etats-Unis et dans le monde, l’explosion du tourisme international avec ses nouvelles clientèles venues d’Amérique latine et d’Asie, New York apparaît plus que jamais comme une destination phare. Avec un taux d’occupation de 88 %, l’hôtellerie new-yorkaise peut absorber des capacités supplémentaires, souligne Arne Sorneson, le directeur général de Marriott International, deuxième groupe hôtelier américain et numéro trois mondial. « Il y a un manque de capacités, l’hôtellerie est chère, c’est difficile d’organiser des voyages en groupe », constate le dirigeant. Une centaine de nouveaux établissements doit ouvrir entre 2013 et 2016 pour accueillir ce nouvel afflux, ce qui portera la capacité totale de la ville à 110.000 chambres, à comparer à 93.000 en 2012.

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