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Jolie chambre, ni chère ni... légale

«Chambre à prix doux, avec accès à une jolie terrasse où l'on peut déguster des croissants achetés à la boulangerie du coin.» Des offres comme celle-là, on en trouve par milliers sur le web. S'il peut être agréable de séjourner chez Marie ou Thomas, cette façon de voyager en pleine progression fait grincer des dents les propriétaires d'hôtels et de gîtes certifiés qui, bureaucratie oblige, doivent louer leurs chambres beaucoup plus cher. D'autant plus que la clientèle de ces «chambres à louer» encourage le travail au noir, souvent sans même s'en rendre compte.


Affichée récemment sur Airbnb, site internet qui permet aux voyageurs de louer à bon prix pendant un séjour à l'étranger des chambres et des appartements, cette offre trouvera certainement preneur parmi les touristes qui envisagent de visiter Montréal.

«Jolie chambre située dans un édifice typiquement montréalais, à deux pas du métro Laurier sur le Plateau Mont-Royal. Bagels, fruits et café inclus. Prix: 62 $ la nuit.»


Difficile de ne pas sauter sur des chambres qui se louent autour de 60 $ la nuitée, alors que la facture dans plusieurs gîtes grimpe parfois à 150 $.


Comment expliquer que ces endroits qui publient des annonces en ligne parviennent à faire leurs frais en offrant des nuits à des prix si bas? La réponse est simple: contrairement aux résidences de tourisme et gîtes dits «légaux», ils ne sont pas classifiés (les soleils), ne paient pas d'impôts ni de taxes d'hébergement et n'ont pas l'obligation d'offrir un petit-déjeuner digne de ce nom. Il s'agit ici, en fait, d'hébergement illégal.


Pour en savoir plus | lapresse.ca